vendredi, avril 28, 2006

Nous vous faisons partager cette tribune de Dominique Strauss Khan et attendons vos réactions et réflexions sur ce thème essentiel du développement.

Plaidoyer pour un projet progressiste en faveur du développement
par Dominique Strauss-Kahn in LE FIGARO 20.02.2006

"Repenser les politiques de développement : tel était le thème du sommet des progressistes, réuni les 11 et 12 février à Pretoria, en Afrique du Sud, en présence notamment de Mbeki, Lula et Blair. Il s'agit d'une rencontre annuelle des responsables sociaux-démocrates de la planète, chefs d'Etat et opposition mêlés. J'y représentais la France. Devant les leaders du Nord, les représentants du Sud ont dressé un réquisitoire sévère contre les politiques de développement promues jusqu'ici par les pays occidentaux et les institutions internationales. Ils ont raison. Les inégalités demeurent considérables : les habitants du pays le plus pauvre (Sierra Leone) sont en moyenne 100 fois moins riches que ceux du pays le plus riche (Luxembourg). Pire elles se creusent.

Bien sûr, le développement du Sud résultera avant tout des efforts des pays du Sud. Mais nous sommes aussi, en partie, la cause de l'échec actuel. Pour trois raisons.
D'abord, parce que nous aidons de moins en moins les pays pauvres. L'aide publique au développement (APD) des pays occidentaux a fondu d'un tiers après la chute du mur de Berlin, de 0,34% du PIB en 1990 à 0,22% en 2000. Les attentats du 11 septembre 2001 auraient dû changer la donne, tant il est clair que la pauvreté est une des causes du ressentiment du Sud face au Nord. Mais l'APD n'est guère remontée depuis, à 0,26% du PIB, à des années-lumière de l'objectif de 0,7% fixé à l'OCDE. Surtout, l'essentiel de l'aide (30%) prend désormais la forme d'annulations de dette. Les annulations se sont ainsi substituées aux flux financiers nouveaux : le hard money se tarit. Les pays du Nord doivent respecter leurs engagements. Un tel respect dégagerait 140 milliards de dollars de ressources nouvelles pour le Sud ! Afin de sécuriser des montants réguliers d'aide, je propose de mettre en place une dotation mondiale pour le développement.


La solution peut passer par un impôt nouveau ; une taxe sur les billets d'avion a été avancée par les uns, un impôt sur les émissions de carbone par les autres. Chacune de ces mesures a des avantages. Si la volonté politique existe, n'importe quel prélèvement fera l'affaire. Il n'est pas nécessaire d'inventer une nouvelle taxe. Deuxième raison de l'échec : nous avons imposé aux pays pauvres un modèle de développement erroné. Ce modèle - celui du "consensus de Washington" - repose sur deux piliers : l'ouverture totale au commerce international et un Etat modeste, avec un système fiscal et social limité. Il est assez baroque de constater que les pays qui ont décollé ces dernières années ont suivi un modèle opposé : la Chine, l'Inde, la Corée et les "dragons" asiatiques ont mis en place un Etat dynamique structurant une économie fondée sur une insertion internationale unilatérale, agressive à l'exportation mais protégée à l'importation.

J'en tire une leçon : promouvoir des règles commerciales asymétriques pour le Sud. Le commerce mondial est certes un moteur pour le développement des pays qui y sont intégrés, mais tous ne le sont pas. Le commerce mondial est, dans les faits, asymétrique : les pays pauvres importent nos marchandises sans réussir à exporter les leurs à un prix rémunérateur. Dans ces conditions, le droit commercial international ne doit pas être le même pour tous, il doit corriger ces déséquilibres. C'est en cours à l'OMC mais trop lentement. J'en tire une autre leçon : il faut des Etats structurés pour le Sud. Nous tentons d'imposer dans ces pays la démocratie telle que nous l'entendons. Mais la démocratie, c'est bien plus que des élections : c'est une organisation administrative qui fait respecter la loi, c'est une justice indépendante et une police contrôlée par cette dernière, c'est le respect des minorités. Et pour cela il faut un Etat. Seul un Etat dynamique, ou des structures régionales telles l'Union africaine ou le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique), peuvent piloter de tels investissements. Il faut aussi un investissement dans l'avenir et notamment le capital humain. Le développement ne se limite pas au seul commerce. Nous avons des exemples à proposer.

La construction européenne, notamment, est un modèle de solidarité économique réussie. Nous pouvons aussi contribuer directement à ces investissements publics. La Banque mondiale a commencé à le faire, en privilégiant la consolidation des institutions nationales sur la libéralisation. Il faut aller plus loin. Je ne prendrai qu'un seul exemple : la santé. La santé est la plus fondamentale des conditions du développement. Plusieurs pandémies touchent le Sud : le sida, la malaria, la résurgence de la poliomyélite, les risques de grippe aviaire. En Afrique, le sida remet en cause toute tentative de développement. En Afrique australe, l'espérance de vie a chuté de dix ans en dix ans. Chaque année, l'épidémie y tue plus de trois millions de personnes. La Banque mondiale a montré que la croissance par tête en Afrique serait trois fois supérieure sans les effets ravageurs de la maladie. Aider le Sud à se doter d'une politique de santé robuste est un devoir impérieux, sauf à accepter de regarder mourir des peuples entiers sans rien faire. J'ai proposé trois pistes au sommet des progressistes. D'abord, l'accès aux médicaments génériques.

L'accord OMC de Doha, en 2003, qui autorisait la production et l'exportation de génériques dans les pays pauvres en dérogation au droit de propriété intellectuelle, apparaissait comme un progrès. Mais la complexité de ce mécanisme est telle qu'il n'a jamais été appliqué. Sa simplification est un impératif. Ensuite, la création d'un fonds public mondial pour assurer une santé de base universelle. Même aux coûts du générique, les pays les plus pauvres n'ont pas les moyens d'acheter les médicaments. Enfin, il nous faut réfléchir à un droit d'ingérence sanitaire. Il y a là un devoir moral autant qu'une mesure de précaution élémentaire. Doit-on laisser tel gouvernement gérer seul l'épidémie de grippe aviaire sur son territoire, alors qu'il refuse de reconnaître la gravité de la situation ? Non : les souches virales doivent être éradiquées à leur origine, avant que la mondialisation ne permette leur expansion accélérée et incontrôlable à travers la planète.

Dernière raison de l'échec : nous ne faisons rien pour intégrer le Sud dans la gouvernance mondiale. Nous faisons la charité (un peu), mais nous refusons de partager le pouvoir. Les pays pauvres sont sous-représentés à la Banque mondiale, au FMI, au Conseil de sécurité de l'ONU. Ils sont absents du G 7. Il faut y remédier. Des solutions sont sur la table, comme celles de l'administrateur du Programme des Nations unies pour le développement, Kemal Dervis : une représentation sur une base essentiellement démographique, par circonscription régionale. Je les soutiens. L'évolution du rapport de forces à l'OMC est en revanche encourageante. Avec une majorité de 121 pays sur 147, dans une institution fonctionnant sur le principe "un Etat, une voix", le Sud peut mieux que se faire entendre. Il en a pris conscience. C'est la clé de la réorientation des négociations de l'OMC au profit des pays en développement à condition que nous les aidions à se doter de l'expertise nécessaire. Redynamiser l'aide au développement. Enterrer le "modèle de Washington" et promouvoir un modèle alternatif fondé sur le commerce asymétrique et l'investissement public. Donner aux pays en développement leur juste place dans la gouvernance mondiale. Tels sont les grands axes d'un projet progressiste pour le développement. "

Nous vous faisons partager une très bonne tribune de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a été la plus jeune Députée de France, élue à 28 ans en 2002 dans l'Esonne. Très sensibles au développement durable, nous partageons son opinion.

"Acheter un produit, c’est acheter le monde qui avec…
Donner du sens à nos achats, c'est finalement redonner du sens au progrès"

A chaque fois que nous faisons un achat nous effectuons, sans toujours être attentifs, des choix de prix et de qualité, mais nous achetons aussi des conditions de travail, de fabrication, des conditions d'utilisation et d'élimination des produits. Tout acte de consommation est une influence directe sur les conditions sociales et environnementales de production.
Comment mener une vie plus équilibrée, plus respectueuse de l'environnement ? Comment mettre en oeuvre, au quotidien, l'article 1er de la Charte de l'Environnement "Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé" et son article 2, "Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement", pour qu'ils deviennent une promesse de responsabilité partagée et assumée ?Le pouvoir d'achat constitue un pouvoir d'influence. Il dessine la société.
Les ressources s'épuisent, les émissions de gaz à effet de serre augmentent et les déchets s'accumulent, alors que nos pratiques nous incitent à consommer sans mesure.
Comment mieux consommer ? Comment passer d'un geste d'égocitoyen à un geste d'éco-citoyen ? L'Etat, les entreprises et les associations se mobilisent désormais. A nous de suivre ce mouvement. Consommer responsable, c'est participer au développement durable, chacun à sa mesure, chacun selon ses moyens. Au quotidien, les recettes d'écocitoyenneté ne manquent pas. Evitons la prolifération des sacs plastiques et préférons les sacs cabas. Evitons les suremballages inutiles, notamment pour les fruits et légumes où la mode des barquettes individuelles sévit! Consommons des produits frais, locaux et de saison sans un excès de conditionnement : ils génèrent moins de transports, donc moins d'effet de serre, et ils contiennent moins de conservateurs chimiques que des produits parcourant de longues distances... Un kilo de fraises en hiver, c'est 12000 litres de kérosène pour venir jusqu'à notre assiette !
Qu'y a-t-il derrière un produit que nous achetons ? Quelles sont ses conditions sociales et environnementales de fabrication ? Par quelles matières est-il constitué (premières naturelles ou transformées) ? Par quelles substances (énergies et ressources consommées) ? Que deviendra-t-il (un déchet seulement ou l'élément d'un nouveau produit) ? Pour consommer mieux, informons-nous.
Les questions abondent, et engagent notre responsabilité à tous. Les "conso-mateurs"ont soif d'être des «consom'acteurs», et des réponses possibles commenceni à émerger : de plus en plus de fabricants et de distributeurs innovent et élargissent leurs gammes de produits verts. Nous devons savoir les identifier, dans une profusion de plus de 140 labels, logos ou signes de qualité en France, et chacun d'inégale efficacité. Consommer n'est jamais un acte neutre. Pour qu'il devienne un acte citoyen, pour qu'il participe de préserver notre santé et notre environnement, il faut pouvoir s'informer et ne retenir que les labels sélectifs (bio, équitable...). Privilégier les produits disposant de féco-label officiel (fleur européenne ou nf-environnement), c'est par exemple avoir la garantie que le produit est plus respectueux de l'environnement tout au long de son cycle de vie, depuis sa conception jusqu'à son élimination. Les écolabels protègent l'environnement comme notre santé, par le choix de matières moins polluantes et moins nocives, tout en gardant des performances d'utilisation identiques.
Les peintures, les lessives ou les textiles par exemple, n'ont pas ou peu de solvants et les colorants utilisés sont moins allergènes.
Ainsi, dans l'acte d'achat, les conditions de fabrication, d'utilisation et d'élimination des produits doivent devenir des critères déterminants. Ils fixent leurs prix, engagent leurs qualités, mais surtout sont porteurs de valeurs. Nous devons en prendre conscience.
Donner du sens à nos achats, c'est finalement redonner du sens au progrès
."
Par Nathalie Kosciusko-Morizet

Miroir, mon beau miroir dis-moi...
Monsieur KAROUTCHI, candidat à la mairie de Nanterre vante sa prétendue chance de s'emparer de la mairie de Nanterre.
Candidat éternel fâché du suffrage universel, il semble qu'il se porte au-delà de ses modestes capacités.

Informer et responsabiliser les parents


Un site dédié à l'accompagnement des parents par la diffusion d'informations répondant à leur mission, a été lancé conjointement par la Caisse d'Allocations Familiales et le Conseil Général des Hauts-de-Seine. Il a été conçu par le réseau départemental d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents.
Je vous invite à le visiter pour sa qualité et son utilité réelle, en cliquant ci-dessous :

www.reaap92.com

Il participe selon le Professeur JUVIN d'une "volonté de renforcer les compétences des parents à être les premiers éducateurs de leurs enfants, en s'appuyant sur leur savoir-faire et leur capacité à s'entraider."
Philippe JUVIN, Vice-Président du Conseil Général, Professeur de médecine et Chef de service des urgences à l'hôpital Beaujon est un élu qui a su allier humilité et pragmatisme. Sa parfaite connaissance des humanités qu'il a sans doute hérité de son grand-père d' Ajaccio, diplômé de l'Ecole Normale Supérieure, le distingue de beaucoup.

Diversité culturelle
Second article de notre série des nouvelles d'ici et d'ailleurs visant à diffuser les langues vivantes dans un esprit de tolérance et de diversité culturelle. Quelques articles du Jornal de Noticias, seront ponctuellement cités en version originale, c'est à dire en portugais. La mondialisation nous demande une adaptation aux changements, elle ne nous demande pas de mésestimer les richesses culturelles de nos composantes.
La voix

Língua Portuguesa excluída
Alexandra Lobão,
Correspondente em Bruxelas
"O Parlamento Europeu aprovou ontem, com os votos contra dos deputados portugueses, uma iniciativa da Comissão Europeia que visa a criação de um Indicador europeu de Competência Linguística que exclui a língua portuguesa.Este novo instrumento destina-se a avaliar as aptidões linguísticas dos estudantes europeus apenas nas cinco línguas mais ensinadas na União - inglês, francês, alemão, castelhano e italiano. De fora, fica o português, sexta língua mundial e terceira língua europeia mais falada.O conceito que está na base do Indicador de Competência Linguística aposta em assegurar que cada cidadão a trabalhar ou a estudar na Europa domine, no futuro, pelo menos dois idiomas estrangeiros. Inicialmente, a ideia não partiu da Comissão mas sim do Conselho Europeu de Barcelona, de Março de 2002, no qual ficou assente que a aprendizagem das línguas deveria ser encorajada e utilizada para promover a mobilidade.Perante a resistência dos portugueses, o relator do PE para a questão do multilinguismo, Manolis Mavromatis, procurou dar garantias de que, após esta fase inicial, será possível alarga o leque de línguas abrangidas. E insistiu em que as línguas minoritárias serão objecto de um outro relatório sobre como assegurar o multilinguismo.De acordo com recentes sondagens sobre o conhecimento de línguas estrangeiras, 38% dos europeus falam inglês, 14% alemão, outros 14 % falam francês, 6% castelhano e 3% italiano.Após a votação, dois parlamentares portugueses explicaram formalmente os seus votos "contra". Luís Queiró, do CDS-PP, considerou inaceitável que a UE privilegie certas línguas em detrimento de outras, particularmente, o português, falado por 200 milhões de pessoas. E considera "preocupante" que o futuro Indicador revele "uma Europa mais virada para si mesmo e menos para o mundo". A comunista Ilda Figueiredo alertou para o risco de se criar "um directório que selecciona as línguas a utilizar".

Nouvelles d'ici et d'ailleurs
Mieux saisir les évènements de notre société nécessite un regard comparatif avec la manière dont ils adviennent et sont perçus par nos voisins. Puteaux compte de multiples communautés. Chacune profondément attachée à sa double culture. Nous pensons que la diversité culturelle en acte, c'est aussi diffuser les langues vivantes et pour cela nous publierons ponctuellement des extraits de presse en langue étrangère sur des faits qui nous touchent.
Premier de la série, un article extrait d'EL PAIS où l'on apprend que 65% des espagnols pensent qu'être une femme peut être un handicap pour un avancement dans sa carrière professionnelle.

"Un 65% de españoles cree que las mujeres tienen más dificultades de promoción. La mayoría de la población rechaza la discriminación positiva en el acceso al trabajo",
según el CIS CHARO NOGUEIRA - Madrid
EL PAÍS - Sociedad - 28-04-20
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Las mujeres cobran menos, tienen mayor dificultad para encontrar un empleo, deben demostrar mayor valía y además padecen mayores restricciones que los hombres para alcanzar la promoción profesional (esto último lo cree el 65,8%: el 57% de los varones y el 74% de las mujeres). Es la opinión más extendida entre los ciudadanos (y aún más, entre las ciudadanas), según el barómetro de marzo del Centro de Investigaciones Sociológicas (CIS). Los españoles respaldan la paridad electoral, pero rechazan que, a condiciones iguales, se contrate a una mujer en lugar de a un hombre.
Los españoles defienden la plena igualdad entre hombres y mujeres (la respalda más del 94%), pero detectan importantes carencias, según la encuesta del CIS difundida ayer (2.482 entrevistas). La percepción de las desigualdades es más elevada entre las mujeres (el 64,1% considera que son muy o bastante grandes, frente al 47,4% de los varones). Unos y otras coinciden en que la situación es mejor que hace 10 años.
El salario es uno de los aspectos donde se percibe mayor discriminación: el 85,9% de las mujeres y el 73,3% de los hombres creen que ellas están en peor situación. Además, el 57,1% de los varones y el 74,1% de las mujeres consideran que las trabajadoras tienen peores perspectivas de promoción profesional. Lo mismo sostiene el 53,5% de los ciudadanos y el 68,4% de las ciudadanas respecto al acceso femenino al empleo. En cuanto a la entrada en los puestos de responsabilidad empresarial, el 65,3% de los hombres y el 78,6% de las mujeres creen las trabajadoras están en una peor situación (lo mismo dice el 46,8% de los varones y el 63,8% respecto al acceso femenino a responsabilidades políticas). El 75,2% de los ciudadanos y el 82,8% de las ciudadanas sostienen que, a igualdad de condiciones entre los candidatos, las empresas prefieren contratar hombres para los puestos de responsabilidad.
Sobre las medidas para corregir la discriminación (algunas de ellas, previstas en la futura Ley de Igualdad), los españoles respaldan cuestiones como la garantía por ley del equilibrio de sexos en las listas electorales (está muy o bastante de acuerdo el 57,6% de los hombres y el 75,4% de las mujeres). También apoyan que se promueva por ley la presencia femenina en los puestos directivos de las empresas (el 50,7% de los varones y el 71,6% de las mujeres están muy o bastante de acuerdo).
La mayoría rechaza que, a igual formación y experiencia, se contrate a una mujer y no a un hombre (el 67,9% de los varones y el 52,6% de las mujeres lo descarta). No obstante, el 65,6% de los hombres y el 85% de las mujeres creen que "las mujeres tienen que esforzarse más que los hombres para demostrar que pueden desempeñar un mismo puesto de trabajo".

Indéfendable violence
Je suis consterné par les agressions qui se multiplient à l'encontre d'enseignants. Les enseignants voient se dégrader leurs conditions d'exercice, et le respect qui leur incombe. Quelle que soit l'intensité du mal vivre des agresseurs, elle ne sera jamais une justification à la violence et à la violation du respect dû à leurs enseignants là pour les aider à s'élever par leurs efforts. Le respect est une valeur républicaine fondamentale. S'attaquer à des innocents le propre de la décadence et de la lâcheté.
La voix
Ci-dessous un extrait du nouvel observateur de ce jour :

"Un élève du lycée de Porcheville est poursuivi pour "violences" après l'agression "filmée" de son enseignante lundi.
L 'agresseur présumé d'une enseignante dans un lycée de Porcheville (Yvelines) a été mis en examen jeudi soir 27 avril pour "violences volontaires ayant entraînées une ITT de moins de 8 jours sur personne chargée d'une mission de service public dans une enceinte scolaire".Il s'agit d'un lycéen âgé de 18 ans, élève de 2e année de BEP au lycée Lavoisier de Porcheville
. "

mercredi, avril 26, 2006

Marche des vivants à Auschwitz-Birkenau
Entretenons le souvenir des victimes de l'intolérance poussée à son paroxysme. Il est de notre devoir de veiller au respect d'autrui, dans sa différence et sa fondamentale similitude d'être au monde,
unique et irremplaçable.

" personne ne pourra sortir d'ici, le signe imprimé dans sa chair pour porter la sinistre nouvelle de ce qu'un homme à Auschwitz, a pu faire d'un autre homme" Primo LEVI in Si c'est un homme. Lecture que je recommande à tous, car tous, elle nous touche.
La voix.


Extrait du Monde relatif à une marche du souvenir de ces disparus.

LEMONDE.FR 26.04.06 13h47 • Mis à jour le 26.04.06 13h54
"7 000 à 8 000 personnes ont participé, mardi 25 avril, à la Marche des vivants jusqu'au camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne, en mémoire des six millions de juifs massacrés par les nazis. Le cortège, auquel a pris part Shimon Pérès, Prix Nobel de la paix en 1994 et ancien premier ministre d'Israël, s'est mis en marche au son du chofar, la corne des cérémonies traditionnelles juives. Cette cérémonie s'inscrivait dans le cadre du jour de la Shoah"
Marche des vivants à Auschwitz-Birkenau
Voir la vidéo sur le site du Monde rubrique Europe (cliquer ci-dessus)

Une initiative de cohésion entre les générations a retenu toute mon attention en terme d'éducation à la tolérance et au respect des plus faibles.
Puisse sur ce principe humaniste, cette initiative inspirer quelques actions similaires dans nos institutions publiques. Je souhaite donc vous faire partager la lecture d'extraits d 'un article du Figaro de ce jour :

Quand écoliers et personnes âgées cohabitent avec succès
dans une maison de retraite

"Une première en France : une école est installée dans une résidence pour le troisième âge afin de développer les liens entre générations.
[...] depuis la rentrée dernière, cette résidence de la Fondation l'Armée du Salut, qui compte 51 résidents, accueille une vingtaine d'enfants âgés de 3 à 11 ans, au sein de l'école maternelle et primaire bilingue Montessori : couleurs d'enfance"
Leurs rencontres autour d'activités ludiques, musicales ou de lecture ont lieu deux fois par semaine.
"Cela leur apprend la tolérance et le respect, explique la mère du petit Llyas. Derrière une personne parfois dégradée physiquement, il y a un individu avec qui ils peuvent communiquer." [...]
" Les enfants apprennent à aller au-delà des apparences, souligne Zahia Lebleu, présidente de Couleurs d'enfance. Et les anciens bénéficient d'un tourbillon de vie qui leur permet de rompre l'isolement."

Extrait de l'article de Justine Ducharne, in le Figaro, 26 avril 2006

LES CORONS


Je vous fais partager une chanson qui m'émeut, de la magnifique voix d'un grand artiste : Pierre Bachelet

Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Nos fenêtres donnaient sur des fenêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Et mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis

Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis

Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaures
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris

en hommage à la voix d'un grand artiste

Recette culinaire

Nous vous proposerons ponctuellement quelques recettes, d'ici ou d'ailleurs, et plusieurs autres rubriques sont en préparation.
La première recette que nous vous proposons est une pâtisserie grecque :
Les baklavas aux amandes : (baklavas me amigdala)
Ingrédients :
1/2 kg de pâte feuilletée (phylo kroustas)
2 tasses d'amandes émincées
1/2 tasse de beurre
1/2 tasse de sucre
1 cuillerée à soupe de cannelle
Pour le sirop:
3 tasses de sucre
1 tasse de miel
2 tasses d'eau
de la cannelle (l'écorce)
1 cuillerée à café de girofles

Dans une terrine mélanger les amandes émincées, le sucre et la cannelle. Dans un plat à four beurré étaler quelques feuilles de pâte, badigeonnées de beurre. Etaler ensuite une quantité du mélange des amandes. Répéter cette opération en formant alternativement des couches de feuille de pâte et de mélange d'épaisseur égale.
Terminer avec une couche de feuilles (environ 6, badigeonnées de beurre).
Avec un couteau aiguisé entailler des losanges sur toute la surface et arroser avec un peu d'eau. Faire cuire à feu moyen pendant une heure environ.
Préparation du sirop : dans une casserole mettre de l'eau, le miel, le sucre, la cannelle et les girofles et laisser bouillir à feu vif pendant 15 minutes environ. Lorsque le baklava est cuit, le laisser refroidir et verser dessus le sirop bouillant.
Bon appétit :]
Merci à Caroline pour ces indications
La voix

mardi, avril 25, 2006

AVEC MADAME CECCALDI L'EPAD SAIT QU'IL POURRA DOMINER LA MAIRIE
L'EPAD c'est l'ennemi de la mairie.
Sur un tiers du territoire communal, c'est lui qui administre à la place de la mairie.
La mairie et l'EPAD sont en perpétuel conflit d'intérêts : l'EPAD a intérêt à densifier pour rentabiliser, la mairie a intérêt à laisser une place suffisante aux espaces verts, pour les résidents et les visiteurs.
L'EPAD vient de décider la construction d'un million de mètres carrés de bureaux et de logements de luxe supplémentaires.
Quand il était Maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, lequel a présidé l'EPAD à deux reprises, a toujours réussi à faire prévaloir l'intérêt des habitants, sur l'intérêt mercantile de l'EPAD.
Le Maire de Courbevoie vient, lui, d'obtenir par la résistance, que rien ne soit densifié sur sa commune. Rien.
Joëlle Ceccaldi a capitulé sans conditions.
Le million de mètres carrés sera intégralement construit sur PUTEAUX.
Voilà pourquoi monsieur le Directeur de l'EPAD qui a contribué en parlant à tort et à travers, quand il était secrétaire général de la mairie de Paris, a fait perdre Paris à la droite.
Charles Ceccaldi-Raynaud n'est plus maire. Hélas mais il pourra engager des recours,à des titres divers, qui feront réfléchir les élans densificateurs de l'EPAD.
Les félicitations intéressées que l'EPAD envoie à madame le Maire, ignorante des questions juridiques, signifie pour l'EPAD la victoire sur PUTEAUX. La défaite de PUTEAUX dans sa lutte contre une surdensification, uniquement motivée par des impératifs financiers, ne s'était jamais produite.
La défaite, voilà ce qu'apporte le manque de compétence et l'absence de volonté, sauf à l'encontre des plus petits employés. La surdensification qui masque les vues, et attire des inconvénients multiples, manque de belles échappées sur le lointain. La surdensification représente une politique à court terme, sans perspectives et sans avenir.
Devant la désaprobation générale, plus tard, demain, il faudra casser.
La voix

UNE MEDIATHEQUE ENLAIDIE A PRIX ELEVE
Une seconde façade en verre était prévue pour doubler la façade en pierre. Tel était le projet initial délibéré et voté au temps du maire de l'époque.
A son arrivée, alors que les travaux étaient engagés depuis longtemps, la nouvelle mairesse a fait arrêter les travaux. La façade en verre était tenue par une structure en fer. Cette structure rendait le verre plus foncé. La mairesse fit substituer, sur la façade côté mairie, rue de la république, un verre couleur or parait-il. A ce stade l'ancien maire proposait de supprimer, au besoin, la seconde façade, pour ne pas provoquer la hausse vertigineuse des prix.
Avec la façade, telle qu'elle répond au caprice de madame le maire, le côut de la médiathèque passe de 18 à 25 millions d'euros, soit une augmentation de 39%.
Mais ce n'est pas fini. Un long arrêt des travaux décidé par madame le maire, va coûter très cher. Le décompte définitif de l'entreprise sera édifiant.
La médiathèque telle qu'elle été modifiée devient plus ou moins belle, suivant les goûts de chacun, mais sûrement beaucoup plus chère pour tous.
Un avenant a été passé. L'autorité de contrôle a laissé passer le délai. L'avenant reste irrégulier.
Voulez vous être administrés à coups de surcoûts inutiles et onéreux?
La Voix

Nouvelles de Nanterre
Nanterre se situe dans le prolongement de PUTEAUX.
La ville est bien administrée depuis longtemps comme PUTEAUX.
La ville est gérée par une coalition de gauche depuis 70 ans, à la différence de PUTEAUX ramenée à droite depuis 36 ans par Charles Ceccaldi-Raynaud.
Deux candidats de droite ont essayé de devenir maire de Nanterre. Une primaire les a départagé. Elle opposait Florent Montillo à monsieur Karouchi.
Monsieur Karouchi a été écrasé. Il a quitté la ville et s'est fait donner un avancement dans son administration.
IL revient à Nanterre, mais il n'a jamais été élu nulle part en France sur son nom au suffrage universel. Seul le vote du peuple directement consulté confère la légitimité, à rebours d'arrangements entre grands électeurs.
Il a fait une campagne souterraine contre Joëlle Ceccaldi lors des dernières élections sénatoriales, où il avait été placé à la manoeuvre.
Madame le Maire, d'habitude si rancunière, fait faire l'éloge caricatural de Karouchi, sur le blog d'un de ses amis putéolien.
Faute d'avoir le courage de le combattre après ses agissements hostiles à son égard.
Si une partie de la population de Nanterre veut donner une petite chance à la droite, ce qui paraît bien tardif et bien ambitieux, il faut un candidat neuf.
Il n'est nul besoin, d'un éternel battu, lequel le sera une fois de plus.
La Voix

LES SITES DE DROITE
Les trois sites de droite ouverts à PUTEAUX, ne défendent aucun idéal. Ils ne poursuivent que des intérêts personnels subalternes.
Parmis les auteurs de ces sites vides de sens, l'un protège l'auteur lui même, fonctionnaire à la mairie de PUTEAUX, l'autre protège sa fille employée municipale, le dernier protège sa femme également dans l'environnement municipal.
Tous ces sites sont destinés à protéger des familles de fonctionnaires ou d'employés municipaux craintifs.
Ces sites ne servent pas une idée. Ce sont des sites de lèche bottes.
Ils sont apeurés par les mesures irrégulières et autoritaires prisent contre de malheureuses employées, inoffensives et irréprochables dans leur travail.
Ces contractuels pensaient, à tort, qu'eux-mêmes ou leur famille, pouvaient oser faire des choix différents de ceux de madame le maire en place.
Ils avaient sous estimé sa férocité en pareil cas, quand elle se sent déstabilisée, pour posséder les arguments de la riposte.
La voix

vendredi, avril 21, 2006

EDITORIAL
Un site de plus. Il en existe déjà de nombreux, à droite et à gauche.
Ceux de droite, ne servent aucun idéal.
Ils défendent des intérêts particuliers, s'agissant de familles en fonction à la mairie, face aux menaces et aux sanctions édilitaires de madame le Maire.
Le site qui se présente à vous s'adresse à tous les Gaullistes et à tous les républicains, quelles que soient leurs préférences doctrinales.
Au-delà des préférences partisanes, ce site appelle tous les hommes de bonne volonté à s'unir, le temps d'un changement nécessaire, pour rétablir à PUTEAUX, les libertés fondamentales, confisquées depuis deux ans.
Le temps n'est plus, où une fracture profonde et définitive, séparait les républicains. Le moment de l'union des forces hostiles à la municipalité autoritaire, issue de la nomination, s'impose à tous les républicains, épris de liberté et de respect de l'autre.
CHARLES CECCALDI-RAYNAUD

USURPATION
Un tract nous annonce que selon une revue, la politique fiscale de la mairie relèverait de la bonne gestion financière, du fait notamment, que l'impôt n'a pas été majoré en 2004.
A l'époque, le Maire n'était pas Madame CECCALDI-RAYNAUD mais, Monsieur CECCALDI-RAYNAUD.
C'est à lui que revient le mérite, mis en valeur par la revue précitée.
Le Maire actuel, nommé par son père, s'est fait remarquer en augmentant l'impôt local de 4,8% en tenant compte de la réevaluation des bases.
Un droit de réponse a été adressé à Madame le Maire, elle a refusé de le publier.
Ce refus inhabituel en démocratie, témoigne, parmi une vague d'autres élèments, du régime autoritaire, qui s'est installé à la mairie
La population ne supportera pas cet autoritarisme crispé, étranger à la tradition de PUTEAUX.
La voix.