jeudi, novembre 30, 2006

Anonymat du vote

Certaines pressions pèsent sur des employés qui logent en résidence HLM, en vue des prochaines élections.

Nous tenons, contre cette odieuse situation, à rappeler deux points :

_L'anonymat du vote est garanti

_Vous n'avez AUCUNE OBLIGATION LEGALE d'inscrire votre nom sur les enveloppes.

Si l'on vous a dit le contraire, on vous a menti.

Certains, dans l'euphorie que seule procure la boisson, oublient qu'un jour tout finit par se savoir. Mieux vaut se méfier de l'arrosoir arrosé...
sed perseverare diabolicum est

précision pour ceux dont la rigidité intellectuelle n'a pas permis de saisir
L'arrosoir désigne un système
L'arroseur une personne

mercredi, novembre 29, 2006

programme santé.


Pour découvrir le programme santé de l'UMP, cliquer ICI, vous accèderez au podcast de Thierry Solère mon collègue au Conseil Général qui interroge mon autre collègue et ami Philippe Juvin, Professeur de médecine et chef du service des urgences de l'hôpital Beaujon.

A VOUS DE JUGER :

demain JEUDI 30 Novembre : Nicolas SARKOZY invité
d'Arlette CHABOT sur France 2, à 20H50

revue de presse

Sida : bientôt des préservatifs à 20 centimes

28 novembre 2006
Le Progrès


"Pas moins de 6.700 personnes ont découvert leur séropositivité l'an dernier

Avec quelque 6.700 personnes ayant découvert leur séropositivité en 2005, l'épidémie de sida continue de progresser en France, même si c'est « moins vite », a relevé hier le ministre de la Santé Xavier Bertrand, qui veut généraliser le dispositif des préservatifs à 20 centimes d'euros.

La distribution de tels préservatifs dans tous les lycées de France, souhaitée voici un an par Jacques Chirac, devrait se concrétiser début 2007, espère M. Bertrand qui avait d'abord annoncé en mars une application du dispositif pour la rentrée scolaire. Or, a-t-il regretté hier, actuellement seulement « la moitié des lycées mettent des préservatifs à disposition » soit dans des distributeurs, soit auprès des infirmières, mais « pas forcément des préservatifs à 20 centimes ».

Avant même leur généralisation dans les lycées, ces préservatifs bon marché seront mis en vente chez les marchands de journaux et quelque 6.000 buralistes sous forme de pochettes de cinq pour 1 euro. Et les 23.000 pharmacies d'officine disposeront « bientôt » de préservatifs vendus à 20 centimes l'unité.

Dès vendredi, date de la Journée mondiale de lutte contre le sida, « plus de 10 millions de préservatifs à 20 centimes seront accessibles dans 20.000 points de vente », ce qui n'est « qu'un début », a annoncé M. Bertrand, qui a appelé la grande distribution à se lancer aussi dans cette opération.

« Il faut trouver le préservatif dans un maximum d'endroits pour que son usage devienne un réflexe », a-t-il insisté, souhaitant « qu'il y en ait partout, y compris dans les discothèques, les cinémas, les hôpitaux et autres établissements de santé ».

lundi, novembre 27, 2006

Lutte contre les violences faites aux femmes

(Cliquer sur le titre pour visualiser la video sur dailymotion)

A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Conseil général et la délégation des Hauts-de-Seine organisaient un colloque sur le thème des violences conjugales.

Devant un public nombreux, avec la Direction départementale de la sécurité publique, le Parquet et la Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales, l'ensemble des mesures visant à lutter contre ce fléau social (une femme meurt sous les coups tous les 3 jours) a été largement évoqué, notamment par le Professeur Philippe JUVIN, Vice-Président en charge de la cohésion sociale, et chef du service des urgences de l'hôpital Beaujon.

samedi, novembre 25, 2006

Détournement de pouvoir

Le centre communal d’action sociale, est descendu au niveau de la propagande subalterne. Une personne vient d’obtenir un secours financier de 750 euros, précédé de plusieurs autres au cours de l’année.

Ce prétendu secours ne correspond pas à un besoin.
Cette personne occupe un emploie en mairie, il s’agit d’une proche de la milice municipale au service de madame le Maire.
Ce secours paye une partie des honoraires d’avocat.

On ne peut mieux faire régner l’arbitraire dans un service public. Le CCAS a pour mission de venir au secours des malades, des chômeurs et de ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Aux démunis, le CCAS offre un colis alimentaire, les secours en argent liquide sont réservés aux amis et aux classes moyennes.
Il est possible d’aider un fonctionnaire pour un procès, qu’il ait tort ou raison, seulement à la condition expresse que le litige s’inscrive dans le cadre de ses fonctions.

Comme en l’occurrence ce n’était pas le cas, la difficulté a été tournée en faisant intervenir le CCAS, à la faveur d’un :
_détournement de pouvoir._

mardi, novembre 21, 2006

PROPAGANDE TELEPHONIQUE

En vue du scrutin pour la désignation des Représentants des locataires H.L.M, un petit groupe de fonctionnaires passe son temps à téléphoner aux locataires, au profit de la liste municipale, composée principalement d’employés municipaux.

Ce procédé par appels téléphoniques est très contesté.

Si vous recevez un appel à ce sujet, demandez le nom de la personne qui vous parle, ainsi que le numéro sur lequel elle appelle. Vous seriez bien aimable de m’aviser de cet appel.

Madame le Maire qui est en train de détruire la Mairie voudrait également détruire l’Office d’H.L.M.

Vous n’avez pas d’ordre à recevoir de la Mairie, ni de quiconque.

Refusez de suivre des recommandations étrangères qui portent atteinte à votre dignité.

Vous voterez comme vous le souhaitez, selon votre conscience.


La Voix.

jeudi, novembre 16, 2006

La loi est la même pour tous

Un site, tenu par un disciple de la municipalité intérimaire, a diffusé l’intégralité du conseil municipal du 7 novembre.

Ce film montre l’intervention soudaine et brutale de la police nationale de Puteaux à l’encontre d’un opposant.

Aujourd’hui cette partie du film est censurée pourquoi ?
On ne voit plus la tête des policiers nationaux, pourquoi ?

La police nationale ne peut intervenir dans la tribune au besoin dans la salle même du conseil, que sur réquisition motivée du Maire, avec indication de la mission sollicitée.

Madame le Maire ne le sait pas, mais monsieur le commissaire le sait. Dans ces conditions la population est en droit de savoir si pour monsieur le commissaire de Puteaux, la rigueur de la loi dans ses formalités légales, ne s’applique pas à tout le monde.

Nous espérons que monsieur le commissaire aura su régulariser une situation pittoresque et ubuesque en se faisant délivrer une réquisition à posteriori.

mercredi, novembre 15, 2006



"espérons que je m'en sortira"

Au Sudden théâtre, 14 bis rue Isaure, 75 018 Paris
actuellement et jusqu'au 6 janvier

résumé :
Dans une salle de classe située à Arzano dans la banlieue de Naples, l'instituteur en blouse grise livre quelques rédactions de ses élèves. Seul en scène, le comédien campe tour à tour le maître puis les jeunes écoliers.
A travers leurs échanges et les mots d'enfants, jaillit une vision drôle, émouvante, humaine et incroyablement pertinente du monde dans lequel nous vivons.La pièce a été adaptée et réalisée à partir des rédactions authentiques d'enfants napolitains, recueillies par Marcello d'Orta, leur instituteur.

Le texte est traduit de l'italien par François Aynard
(titre original : Io speriamo che me la cavo)

Pièce de Marcello d'Orta
Mise en scène de Gérard Volat
Avec Bernard Menez

dimanche, novembre 12, 2006



Charles Ceccaldi-Raynaud a toujours été très proche, pendant plus de 35 ans, des anciens combattants.

Sans distinction, il les a toujours choyés et aimés. Madame Franchi-Ceccaldi vient d'introduire chez les anciens combattants la méthode de discrimination qu'elle applique dans les autres domaines.

Ceux qui ne sont pas à sa botte ne sont pas invités. Ce fut le cas de Charles Ceccaldi-Raynaud qui n'a reçu aucune invitation pour le 11 novembre.

Charles Ceccaldi-Raynaud a réalisé de nombreux monuments en hommage aux anciens combattants.

  • Il a refait entièrement le monument 14-18 dans le nouveau cimetière.

  • Il a fait construire le monument dans le nouveau cimetière pour les victimes juives de l'extermination.

  • Il a fait élever un monument à la mémoire du général de Gaulle dans le parc Offenbach.

  • Un monument pour les combattants d'Afrique du nord, morts pour la France, dans le square William Levie.

  • Le monument des combattants 39 -45 dans le square du souvenir.

  • Il a fait ériger une stèle pour les combattants de la Liberté au rond point de la Liberté, laquelle a disparu un lundi à 6 heures du matin, cet acte de vandalisme honteux recevra une suite.

Les anciens combattants ne peuvent que regretter qu'il puisse règner autour d'eux un tel climat discriminatoire, alors qu'ils ont tant souffert pour la Patrie.

Leur passé dévoué est par ce climat délétère, désavoué.

mercredi, novembre 08, 2006

DESORDRE PERMANENT


Le Conseil Municipal en absence du Maire s’est réuni le 19 Octobre 2006.

Comme il a été souvent indiqué, le désordre régnait partout.

Le Maire n’avait pas présenté d’excuses. Elle explique son absence par une opération subie par sa fille, au même moment. Tous nos souhaits de bonne santé pour Emilie.

Ce Conseil Municipal nous aura appris que Madame le Maire a écrit à l’avocat de la Ville, payé évidemment par la Ville, pour lui demander si la tribune pouvait être autorisée à filmer le Conseil.

Cette lettre constitue une preuve de l’incompétence du Maire intérimaire.


Ce n’est un avocat dont la parole n’engage que lui-même, qui peut donner réponse à une pareille question, mais c’est le Préfet.

Confondre un avocat et le Préfet, c’est dire le désordre qui règne dans l’esprit agité du Maire.

On a également appris que Madame le Maire a demandé à un autre avocat, une consultation sur la procédure des comptes de campagne. La Ville devra payer des honoraires, alors qu’il suffisait de lire le Code Electoral et les nombreuses études réalisées par des Professeurs de haut niveau.

On se demande à cette occasion, à quoi sert le service juridique de la Ville, alors qu’il ne peut répondre à aucune question.

Quand aux Adjoints et Conseillers Municipaux béni oui-oui, on comprend que leur mission n’est pas de répondre sur des sujets dont ils ne savent rien, mais simplement de dire oui.

Quand on voit ce cercle de nullité, qui ose s’intituler Conseil Municipal, on comprend le désordre extravagant, qualifié de mascarade par une élue locale.

Enfin, la tribune était envahie de policiers nationaux pour faire taire les opposants.

Madame le Maire ignore évidemment que la police de la séance, relève du Maire et non pas du commissaire, aussi séduisant soit-il à ses yeux embrumés. Le commissaire ne peut répondre que sur réquisition. Or, il n’y avait pas de réquisition.

Il ne faut pas confondre le Préfet, le Maire, le Commissaire, l’Archevêque, comme étant susceptibles de venir au secours, quand on est complètement perdue sur les flots mouvants de l’ignorance.

A une élue de l’opposition, qui lui signalait la désespérance d’un homme dormant dehors, elle a répondu : "si vous avez tant de compassion, logez-le chez vous".

Cette réplique cinglante, au plus haut niveau de la méchanceté, démontre la férocité dont est capable Madame CECCALDI-FRANCHI, alors qu’elle fait la loi dans la Commission d’Attribution des Logements.

Le Métier de Maire est un métier de dévouement et de compassion exempts de mépris pour quiconque.

Ayant moi-même subi une opération suite à une fracture, dans cette période, je n’ai pu assister au Conseil Municipal du 7 novembre 2006. Ce petit accident n’a pu que renforcer ma détermination de libérer Puteaux de la chape dictatoriale qui pèse sur la Ville.



Charles CECCALDI-RAYNAUD.

Grève, irresponsabilité et ...sourire

Vais-je déverser en quelques lignes tout le bien que je pense au sujet de la prise d'otage récurrente des usagers des transports en commun en Ile de France?

Cette note ne sera pas l'hôte de ces propos :

Pourquoi ?

  • Parce que dans l'immédiat je dois compter au minimum 1h30 pour me rendre à destination et donc ne peux me consacrer à des développements mesurés

  • Parce que la journée commence. Alors essayons de trouver une anecdote prompte à détendre l'atmosphère.

Cette situation me fait penser au sketche d'Anne Roumanoff que je préfère : Hôpital Saint Joseph, j'écoute.
En substance : " Service public, ça ne veut pas dire au service du public, mais payé avec l'argent du public"

Pour l'écouter de vive voix ici, cliquer sur le ballon "c'est gratuit" puis sur le nom du sketche "Hôpital Saint Joseph"

Bonne journée et bon courage à ceux qui sont usagers su RER : -)

Sophie

revue de presse, petite enfance


La_Cote
Une maison verte pour grandir
LAURENCE ARTHUR

8 novembre 2006


"Dans les «maisons vertes», contrairement à la crèche, à l’école ou à la garderie, les parents restent avec les enfants âgés de 0 à 5 ans. Le principe, développé par Françoise Dolto en 1978, perdure et se développe.

A Morges, la Maisonnée fête son dixième anniversaire. Elle accueille 1500 enfants par an et au moins autant de parents. Bientôt, chaque région du canton disposera de ce type de lieu d’accueil dans le cadre du dispositif cantonal de prévention petite enfance.

Indépendance en douceur

Dans une maison verte, le petit se lance à la découverte de son indépendance sous le regard bienveillant des parents ou d’un accompagnant. Cette démarche facilite ensuite la séparation au stade de la scolarisation. «Dans notre société, il faut tout de suite être performant et indépendant. Ici, l’adaptation peut se faire en douceur», éclaire Maria Carneiro, responsable de la structure morgienne.

Sur place, des «accueillants» au bénéfice d’une formation en lien avec la petite enfance, se tiennent à disposition. Gabrielle est l’une d’entre eux: «Dolto reste d’actualité, car la relation parent-enfant fait partie de l’instinct. Un phénomène qui ne peut pas se démoder. »

La jeune femme enseigne le yoga, mais elle consacre une journée par semaine (10%) à la Maisonnée, pas plus. C’est la règle: ici, le lieu compte, pas la personne. L’équipe est donc chaque jour différente.

Des professionnels qui peuvent être infirmières, psychologues, éducateurs voire même parfois médecins sont à l’écoute. Aucune question n’est posée sur l’histoire et le contexte familial: «Comment ça va depuis la dernière fois» est ainsi banni du vocabulaire. Les conseils ou les directives éducatives sont proscrits. Les parents doivent se sentir libres.

Difficile cependant d’évaluer les bénéfices d’une maison verte sur l’épanouissement de l’enfant. «Des parents nous racontent les améliorations observées, par exemple lorsque l’enfant mangeait mal. » Le canton, lui, soutient ce type de structure dans la mesure où il peut contribuer à l’équilibre du futur adulte.


MORGES - La Maisonnée fonctionne depuis dix ans sur le concept développé par Françoise Dolto. Et ça marche! "

mardi, novembre 07, 2006

revue de presse, transport

Tribune de Patrick DEVEDJIAN, Ancien Ministre, Député des Hauts-de-Seine et vice-Président du Conseil général, parue dans le "92" du mois de novembre

"Les transports de notre département sont structurés par les réseaux SNCF et RATP construits il y a plus de cent ans, puis largement améliorés dans les années soixante par la création des RER A, B et C et de leurs interconnexions, puis par le T2 entre La Défense et Issy, enfin par le prolongement des lignes de métro (1, 4, 10 et 13).

Aujourd’hui nos transports en commun sont surchargés et dans un grand état de vétusté pour ce qui est de la banlieue, leurs réseaux notoirement insuffisants surtout dans les liaisons inter-banlieues. Le Conseil Général soutient donc fortement les nouvelles opérations que sont le tramway Châtillon-Vélizy-Viroflay (T8), le prolongement du tramway T1 entre Saint-Denis et Asnières/Gennevilliers puis vers Nanterre et Rueil-Malmaison, celui du T2 entre La Défense et Bezons, enfin la liaison entre la Croix-de-Berny et Antony arrive le Trans Val de Marne et le futur T8 à Clamart.

Par ailleurs, il faut impérativement engager tous les dispositifs d’amélioration de la capacité du RER A et B (rames à étage, fréquence, amplitude, automatisation…). Les réclamations justifiées des usagers sont de plus en plus pressantes, car les conditions de transport deviennent inadmissibles.

La Défense pose un problème spécifique : certes, elle dispose déjà d’une desserte de qualité par le réseau SNCF (Saint-Lazare- Saint-Nom-la-Bretèche - Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines), par le RER A (Saint-Germain-en-Laye - Cergy-Poissy - Boissy-Saint-Léger - Torcy), la ligne 1, le tramway T2, la gare routière RATP et le terminal bus Jules Verne. Tout cela permet aux usagers de La Défense d’utiliser à plus de 80 % les transports en commun pour leurs déplacements.

Mais les lignes sont saturées, la gare RER est excentrée et surtout ce quartier d’affaires européen n’a pas d’accès facile aux réseaux TGV et aux aéroports. C’est actuellement la priorité : toutes les pistes sont étudiées comme la prolongation d’Eole, la création d’une liaison en site propre du TGV entre Roissy et La Défense et d’autres encore.

Enfin, il me semble impératif de réfléchir à une nouvelle tarification de la carte orange qui ne pénaliserait pas les habitants de l’Ile-de-France les plus éloignés de leur travail, à budget constant bien évidemment, car il ne s’agit pas de creuser encore le déficit. Est-il normal que les Parisiens qui disposent de la meilleure offre de transports en commun soient ceux qui paient le moins cher?"

dimanche, novembre 05, 2006

flexibilité organisationnelle et création de richesse


Lever les contraintes organisationnelles pesant sur les PME permettrait d'encourager les embauches. Ce constat, tous le partage. La flexibilité attendue par les chefs d'entreprise peut s'articuler autour d'une convergence d'intérêt.


L'ordre national des experts comptables, présidé par Jean-Pierre Alix, a récemment remis 28 propositions clef dans son livre blanc. Je ferai présentement état de deux d'entre elles, centrales.


Les mesures légales d'assouplissement existantes se heurtent au défaut de représentation syndicale. En effet, pour être applicables, lesdits dispositifs supposent l'approbation de délégués syndicaux qui seront les interlocuteurs incontournables d'un accord en entreprise.


Pour pallier ce défaut de représentativité duquel découle l'impossibilité d'appliquer les dispositifs d'assouplissement existants, le livre blanc propose que puissent être ratifiés par les deux tiers des salariés les projets afférents, qu'émettrait le chef dirigeant.


La seconde proposition porte sur la possibilité d'introduire plus de flexibilité dans la gestion du temps partiel :


"Les entreprises comme les salariés regrettent le manque de souplesse de la législation. Il est impossible de modifier temporairement la durée du travail d'un salarié à temps partiel pour le passer à temps plein, ou d'accroître la durée du temps partiel, même si le salarié est d'accord."


Pointant la souplesse lacunaire de la législation en vigueur, les experts comptables recommandent


"que la durée annuelle [du temps de travail partiel] puisse être modifiée à la hausse par avenant, sans avoir l'obligation de prévoir à l'avance les périodes de travail et de non travail"


Pour ce faire les experts comptables sus mentionnés proposent :

_possibilité d'augmenter la durée du travail par voie d'avenant temporaire
_possibilité pour l'employeur, de conclure des contrats à temps partiel, fixant une durée annuelle du travail


L'efficience mérite fermeté. Les moyens de l'atteindre requièrent souplesse.

site à consulter : http://www.experts-comptables.com

vendredi, novembre 03, 2006

n'oublions pas ceux qui endurent le maladie

Aidons la recherche contre le cancer
http://www.curie.fr

jeudi, novembre 02, 2006


Indignité


En 1989, la mairie avait fait lever une stèle, que vous pouvez voir, en l’honneur de la visite de jeunes américains présents à Puteaux, sous la conduite de monsieur Machelot inspecteur départemental, puis inspecteur d’académie.


Lundi dernier, le jour des morts à un jour près, madame le Maire a fait enlever la stèle à 6 heures du matin. Une délibération, votée à l’unanimité avait donné au square le nom de square de la liberté. Pourquoi la stèle a été enlevée à 6 h du matin, sur ordre du Maire actuellement mentalement fatiguée ?


Une ineptie de madame le Maire dont le bilan se résume à la majoration de l’impôt et à un avenant de sept millions d’euros pour changer le verre de la façade principale de la médiathèque.


Cette initiative, destinée à marquer son autorité, devant son entourage à son image, relève de l’indignité la plus ordurière.


N'ayant manqué de rien pendant toute sa vie, raté tous ses examens, elle s’arroge néanmoins le droit d'enlever les monuments commémoratifs, et par-là même d' insulter un passé, où elle était, comme aujourd'hui, dans un incommensurable néant .

mercredi, novembre 01, 2006

Le besoin de rites funéraires

LE MONDE 31.10.06

"On la confond avec la fête des Morts, qui la suit de vingt-quatre heures. Pour tous, croyants ou non, la Toussaint, fête chômée, est devenue le moment privilégié de l'année pour se consacrer aux êtres disparus.

Un respect de la tradition qui ne faiblit pas : selon un sondage réalisé en octobre par l'institut TNS-Sofres pour le réseau français Le Choix funéraire, les deux tiers des Français célèbrent ce jour-là le souvenir de leurs défunts.

Manière de compenser le déclin des rites mortuaires qui, dans nos sociétés occidentales, accompagne celui de la religion ? Les psychologues comme les professionnels des services funéraires sont en tout cas unanimes : lorsque la cérémonie des obsèques ne remplit pas son rôle, le désarroi des familles, plusieurs années après, en demeure vivace.

Plus que jamais, l'accompagnement social de la mort et du deuil est nécessaire. Ce qui implique d'inventer d'autres funérailles, plus civiles que religieuses. Et de s'interroger sur les choix que pose pour les familles la pratique de la crémation, qui gagne lentement mais sûrement les faveurs du public. De 10,5 % en 1995, le taux national de crémation en France concerne aujourd'hui 25 % des décès.

Si l'image des entreprises de pompes funèbres reste trouble - selon ce même sondage TNS-Sofres, 43 % des Français estiment qu'elles "font passer l'éthique de leur métier avant tout", mais la même proportion pensent qu'au contraire elles placent en priorité "la nécessité du profit économique" -, les attentes vis-à-vis de leurs services sont fortes. Et, de fait, c'est à elles que revient l'accueil des familles en deuil et l'organisation des cérémonies.

LIBÉRER LA PAROLE

"Nous ne sommes pas seulement des professionnels du service funéraire. Nous sommes là aussi pour écouter et rassurer", soulignait ainsi Marie-Claude Cheramy, directrice générale des Pompes funèbres intercommunales de l'agglomération tourangelle, qui intervenait à Tours, le 10 octobre, lors d'une conférence-débat sur le deuil organisée à l'initiative de la mutuelle nationale spécialisée dans la prévoyance des obsèques. Insistant sur la manière d'accueillir les membres de la famille pour l'aider à "choisir ce qui est proche de ce qu'aimait le défunt, de ses souhaits, en prenant le temps de sentir et de comprendre ce qu'ils expriment", elle a rappelé combien compte, pour le travail de deuil à venir, la préparation de l'adieu au défunt.

"L'expérience m'a montré que plus les regrets sont vifs chez les endeuillés, plus ils auront du mal à surmonter leur douleur", renchérit Aline Lemesle, géronto-psychologue à Saujon (Charente-Maritime) et animatrice de formations sur l'accompagnement en fin de vie et au deuil.

Dans les familles auprès desquelles elle intervient, elle insiste sur l'intérêt qu'il y a à faire, de son vivant, le bilan de la vie du mourant. "Et lorsque la parole ne s'est pas libérée avant, il est essentiel qu'elle le soit après la mort de celui qui part, et que la famille puisse exprimer son hommage entre le décès et les obsèques", insiste-t-elle. Avec une tendance à la personnalisation des funérailles.

"Les familles souhaitent une cérémonie qui ressemble au défunt, et effectivement, elles participent de plus en plus aux obsèques : prises de parole (poème, petit mot), musique, chansons, présence symbolique d'objets familiers", constate Georges Roux, directeur des Pompes funèbres générales de Nantes dans la revue médicale Pratiques (no 34, juillet 2006, "Autour de la mort, des rites à penser").
Lui aussi insiste sur la nécessité, pour les proches, de ne pas prendre des décisions hâtives. Notamment lorsque le choix va à la crémation, posant le problème, toujours douloureux, du devenir des cendres.

Repartir des obsèques avec l'urne sous le bras est une épreuve dont la plupart des familles se passeraient aisément. Pourtant, cela se déroule souvent ainsi. Soit parce que le défunt a exprimé la volonté que ses cendres soient dispersées en forêt ou en mer, soit parce que ses proches estiment de leur devoir de conserver l'urne auprès d'eux. Un choix que les experts considèrent comme psychologiquement difficile, et souvent peu propice à un véritable travail de deuil.

"Les personnes ne se rendent pas toujours compte du besoin d'avoir un lieu pour se recueillir, d'un lieu de souvenir, remarque Mme Cheramy. Quand on nous demande la dispersion des cendres, nous indiquons qu'il est possible de créer une sépulture." Une position que partage Marie-Frédérique Bacqué, professeur de psychologie à l'université Louis-Pasteur de Strasbourg et vice-présidente de la Société de thanatologie (étude des aspects biologiques et sociologiques de la mort).

"Pour limiter les difficultés psychologiques dues à la perte d'un être cher, il est souhaitable que le social prenne en charge ce qui subsiste du défunt, estime-t-elle. Et donc que les restes de la crémation ne demeurent pas dans les familles." Jardin du souvenir (il en existe désormais dans les cimetières de la plupart des grandes communes), dépôt de l'urne au columbarium, dans un caveau familial ou dans une mini-tombe : de nombreuses possibilités sont désormais offertes aux endeuillés. "
Catherine Vincent