mercredi, novembre 08, 2006

DESORDRE PERMANENT


Le Conseil Municipal en absence du Maire s’est réuni le 19 Octobre 2006.

Comme il a été souvent indiqué, le désordre régnait partout.

Le Maire n’avait pas présenté d’excuses. Elle explique son absence par une opération subie par sa fille, au même moment. Tous nos souhaits de bonne santé pour Emilie.

Ce Conseil Municipal nous aura appris que Madame le Maire a écrit à l’avocat de la Ville, payé évidemment par la Ville, pour lui demander si la tribune pouvait être autorisée à filmer le Conseil.

Cette lettre constitue une preuve de l’incompétence du Maire intérimaire.


Ce n’est un avocat dont la parole n’engage que lui-même, qui peut donner réponse à une pareille question, mais c’est le Préfet.

Confondre un avocat et le Préfet, c’est dire le désordre qui règne dans l’esprit agité du Maire.

On a également appris que Madame le Maire a demandé à un autre avocat, une consultation sur la procédure des comptes de campagne. La Ville devra payer des honoraires, alors qu’il suffisait de lire le Code Electoral et les nombreuses études réalisées par des Professeurs de haut niveau.

On se demande à cette occasion, à quoi sert le service juridique de la Ville, alors qu’il ne peut répondre à aucune question.

Quand aux Adjoints et Conseillers Municipaux béni oui-oui, on comprend que leur mission n’est pas de répondre sur des sujets dont ils ne savent rien, mais simplement de dire oui.

Quand on voit ce cercle de nullité, qui ose s’intituler Conseil Municipal, on comprend le désordre extravagant, qualifié de mascarade par une élue locale.

Enfin, la tribune était envahie de policiers nationaux pour faire taire les opposants.

Madame le Maire ignore évidemment que la police de la séance, relève du Maire et non pas du commissaire, aussi séduisant soit-il à ses yeux embrumés. Le commissaire ne peut répondre que sur réquisition. Or, il n’y avait pas de réquisition.

Il ne faut pas confondre le Préfet, le Maire, le Commissaire, l’Archevêque, comme étant susceptibles de venir au secours, quand on est complètement perdue sur les flots mouvants de l’ignorance.

A une élue de l’opposition, qui lui signalait la désespérance d’un homme dormant dehors, elle a répondu : "si vous avez tant de compassion, logez-le chez vous".

Cette réplique cinglante, au plus haut niveau de la méchanceté, démontre la férocité dont est capable Madame CECCALDI-FRANCHI, alors qu’elle fait la loi dans la Commission d’Attribution des Logements.

Le Métier de Maire est un métier de dévouement et de compassion exempts de mépris pour quiconque.

Ayant moi-même subi une opération suite à une fracture, dans cette période, je n’ai pu assister au Conseil Municipal du 7 novembre 2006. Ce petit accident n’a pu que renforcer ma détermination de libérer Puteaux de la chape dictatoriale qui pèse sur la Ville.



Charles CECCALDI-RAYNAUD.

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Cher Ami,
Il serait judicieux de distribuer votre texte dans les boites aux lettres.
Tout le monde ne possède pas Internet, il y a trop peu de personne informée de la situation actuelle. Il faut travaillé (ou avoir travailler) en Mairie pour connaitre les manipulations de Madame Le Maire et de ses Elus.
Bon courage pour la suite qui risque d'être difficile.
Amitié.
Un administré mécontent

10 novembre, 2006 11:00  
Anonymous Anonyme said...

Cher Monsieur,

Habitant le haut de Puteaux, quartier Bergères, je confirme que toutes les informations sont loin de parvenir aux électeurs, principalement la population âgée des ensembles HLM Cartault, République et Lorilleux.

C'est effectivement très important quant au devenir de Puteaux en 2008
où, dans ces quartiers, il ne fait vraiment pas bon vivre en ce moment.

Sincèrement vôtre,

Une très ancienne putéolienne

11 novembre, 2006 09:56  
Anonymous Anonyme said...

Cher Monsieur,

Vous relatez une réponse impensable qu'aurait faite Madame le Maire je vous cite:"SI VOUS AVEZ TANT DE COMPASSION, LOGEZ LE CHEZ VOUS".
Je sais malheureusement, que cette phrase est souvent dite, mais il ne faudrait pas que cela devienne un slogan! surtout s'il est lancé par le premier "elu" de la ville en séance publique. Je ne suis pas bégueule mais là c'est indécent.
Etant de l'UMP, je serai fidèle à mon engagement mais pas à n'importe quel prix!
Je vous demande, Cher Monsieur, de tenir compte de mon commentaire.
Merci par avance
Cordialement

12 novembre, 2006 08:32  

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