Le jardin d'offenbach mérite mieux qu'un fleuve de béton
Dans le quartier d'Offenbach les besoins en places de parking se sont agravés. Il fallait construire un vaste garage, ce que tout le monde comprenait. Mais où et comment?
Les habitants et les riverains ont été réunis par le Maire des trente cinq dernières glorieuses pour envisager des solutions compatibles avec la beauté des lieux, en forme de balcon sur Paris.
Les habitants et les riverains ont constaté que des traveaux sont en cours d'exécution avancée. Le projet retrécit le jardin et boulverse les espaces plantés et fleuris.
Il n'a été ni exposé ni expliqué ni amendé avant tout commencement des traveaux destructeurs.
Une discution appronfondie et préalable avec les habitants, non seulement d'Offenbach mais aussi de Cartault, eut permis un aménagement moins inquiétant pour tout le monde.
Les inconvénients majeurs d'un emplacement de jeux ou de repos au dessus d'un parking souterrain nous sont révélés par le parking Lorilleux, où la mairie a cru devoir suprimer la subvention, qui permetait de financer un gardiennage HLM sérieux.
La police nationale, qui s'est déja complètement désinvestie du contrôle de la sortie des écoles, n'a jamais montré beaucoup d'intérêt pour la surveillance des parkings privés ou publics, d'où part souvent l'insécurité.
Esperons que la directrice de cabinet, laquelle n'habite même pas Puteaux, saura conseiller à madame le Maire de revoir sa copie, élaborée à l'écart des riverains.
Le problème de dévégétalisation surgi à Offenbach faute de dialogue constructif, a provoqué, comme en contrepartie, l'apparition soudaine et sans concertation encore une fois, sur une grande partie du territoire communal, d'énormes jarres aux couleurs inapropriées en nombre manifestement exagéré jusqu'à la caricature.
La pose massive de ces gigantesques récipients ne font qu'ajouter béton sur béton.
Ce procédé qui a échoué partout, présente des inconvénients propres à Puteaux, du fait de l'improvisation, qui a présidé à cet aménagement, en sens contraire des impératifs de l'écologie.
Demander l'avis des gens quand ils se trouvent devant le fait accompli et ne pas publier les résultats complets de ce simulacre de consultation, n'est qu'une ruse appliquée avec la plus grande maladresse.
Le destin du parc Offenbach, quelque soit l'emplacement que mérite la voiture, ne doit pas appartenir aux seuls fossoyeurs, que le pouvoir pousse vers le béton.
Ce que vous voyez à Offenbach vous le verrez, en beaucoup plus dramatique, à la Défense, où la directrice de cabinet et l'entourage ont convaicu madame le Maire de laisser construire sur Puteaux et seulement sur Puteaux un million de mètres carrés suplémentaires.
Il faut arréter cette folie du béton.
Puteaux le vaut bien, et nous le valons bien.
La Voix
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