samedi, mai 20, 2006

ELEMENTS DE REPONSE
Monsieur Grébert, possesseur d'un blog local important, demande à C.C.R, pourquoi il ne démissione pas du conseil municipal, avec lequel il entretient d'importants désaccords.
Il a été répondu à cette question, bien avant qu'elle ne fut posée par cette personnalité du monde des communications instantanées.
Le conseil municipal a été élu avec 75% des voix, sur une liste conduite par le Maire sortant : Charles Ceccaldi-Raynaud.
Dès que le Maire de l'époque est revenu de son long séjour hospitalier, et qu'il a pris connaissance de la situation, il a fait la seule proposition conforme à la démocratie. Il a demandé aux membres du conseil municipal élus sur sa liste de démissioner, pour provoquer un retour aux urnes.
Lorsque un différent éclate dans une majorité, il n'y a pas de solution plus démocratique, que de le faire trancher par le suffrage universel. Le Maire nommé et les benis oui-oui de l'assemblée communale ont refusé de mettre en péril les places qu'un autre leur avait fait obtenir. S'ils démissionnaient, ils étaient sûrs de ne pas revenir dans leurs luxueux bureaux du couloir fermé, qui conduit l'élite fatiguée au cabinet rénové du Maire, à proximité de sa salle à manger, non moins luxueusement rénovée.
Le cas des élus socialistes se présente differement. Ils ont été élus, au nombre de cinq, pour s'opposer , sauf à permettre le fonctionnement de l'Institution. Ils n'ont pas été élu pour administrer.
Quand ils ne viennent pas en séance pour voter contre des projets essentiels, sans donner de procuration, ils sont en situation de désertion.
Quand les élus de la majorité sont en désaccord avec la majorité issue de la peur du retour devant l'électeur, ils leur suffit de ne pas assister à ces délibérations, longues, ennuyeuses, et embrouillées.
Il n'est pas conforme à la logique politique que les élus socialistes, à la veille d'un week end ou pour raison personnelle fassent défection, quand il s'agit de la surdensification de la défense, sur le seul territoire de Puteaux, quand il s'agit de l'avenant irrégulier et magnifique, au sens étymologique du mot, relatif à une façade de la médiathèque, ou encore quand il s'agit de la zac Présensé, conclue avec Bouygues, sans aucun progrès financier pour la ville depuis deux ans de palabres inutiles et sans un seul logement social.
Pas un seul, Monsieur Grébert, et la majorité de vos amis était absente sans avoir donné de procuration.
Vos amis viennent d'échapper aux obligations qu'ils ont contractées devant le corps électoral, c'est à eux de démissioner.
Que vous rapporte la litanie des questions inaudibles et emberlificotées de vos amis au conseil municipal, auxquels il est toujours répondu à côté de la plaque?
La Voix