vendredi, mai 19, 2006

QUE SE PASSE T-IL A L'HOPITAL DE PUTEAUX?
L'ETABLISSENT EN PERIL
Voici quelques années, l'hôpital de Puteaux ne parraîssait plus utile à la hiérarchie sanitaire. Il devait disparaître. Un hôpital répondant mieux aux dimensions exigées, serait ouvert à Neuilly, pour Courbevoie, Puteaux et d'autres communes.
Le maire de l'époque réussit à éviter la fermeture en faisant accepter la transformation de l'établissement. L'hôpital devint long et moyen séjour, et surtout il lui fut attribué dix lits de soins palliatifs. Ces soins ne guérissent pas. Ils suppriment la douleur. On s'est disputé ces lits, qui n'existent pas ailleurs dans le département. Le redressement financier s'est opéré.
Depuis plusieurs mois tout va mal. Les déficits ont refait leur triste apparition. On voudrait en haut lieu profiter de ces difficultés pour transformer l'hopital en maison de retraite, et affecter les soins palliatifs à tout le département.
Les médecins, les infirmières, les familles des malades s'inquiètent. Le maire préside l'hôpital. A lui de redresser la situation, avant la catastrophe. Il n'y a rien ni personne qui doive passer avant la raison du malade, même pas la raison d'Etat.
L'heure d'une nouvelle vague de mesures énergiques, comme autrefois, a sonné depuis deux ans, au milieu des gémissements qui montent des lits de souffrance .
Dans ces lieux austères il n'y a ni fête des fleurs ni fête du vin, ni fête des voisins,ni fête des bandes dessinées, ni fête des oeufs, ni fête de la neige, ni fête de la plage, ni fête permanente. Dans les chambres de grande douleur morale c'est la fête de rien ni de personne.
Des réserves financières existent depuis logtemps, pour répondre aux impératifs de l'éminente dignité de la personne humaine.
La Voix

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

La mort du Cygne selon Socrate

"Selon vous, je ne vaux donc pas les cygnes pour la divination; les cygnes qui, lorsqu'ils sentent qu'il leur faut mourir, au lieu de chanter comme auparavant, chantent à ce moment davantage et avec plus de force, dans leur joie de s'en aller auprès du Dieu dont justement ils sont les serviteurs. Or les hommes, à cause de la crainte qu'ils ont de la mort, calomnient les cygnes, prétendent qu'ils se lamentent sur leur mort et que leur chant suprême a le chagrin pour cause; sans réfléchir que nul oiseau ne chante quand il a faim ou soif ou qu'un autre mal le fait souffrir; pas même le rossignol, ni l'hirondelle, ni la huppe, eux dont le chant, dit-on, est justement une lamentation dont la cause est une douleur. Pour moi cependant, la chose est claire, ce n'est pas la douleur qui fait chanter, ni ces oiseaux, ni les cygnes. Mais ceux-ci, en leur qualité, je pense, d'oiseaux d'Apollon, ont le don de la divination et c'est la prescience des biens qu'ils trouveront chez Hadès qui, ce jour-là, les fait chanter et se réjouir plus qu'ils ne l'ont jamais fait dans le temps qui a précédé. Et moi aussi, je me considère comme partageant la servitude des cygnes et comme consacré au même Dieu; comme ne leur étant pas inférieur non plus pour le don de divination que nous devons à notre Maître; comme n'étant pas enfin plus attristé qu'eux de quitter la vie!"

Je n'ai qu'une phrase à rajouter, utilisons tous nos moyens afin que ses personnes aient le droit de mourir avec dignité.

19 mai, 2006 18:19  

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