lundi, mai 22, 2006

LE SURCOUT DE LA MEDIATHEQUE:
ENORME, INUTILE ,IRREGULIER
Puteaux possède à peu près tous les équipements publics. Il manquait encore une piscine et une médiathèque en harmonie avec la beauté de la ville. La splendeur des équipements réalisés depuis une génération, la somptuosité de l'hôtel de ville, dont le mérite revient depuis deux générations au socialo fasciste Barthelemy, et au génie architectural des frères Niermans, exigeaient deux réalisations nouvelles de très grande qualité.
Le projet de médiathèque devait répondre à beaucoup d'impératifs. Il devait posséder les dimensions suffisantes, que critiquent les socialistes, dans leur timidité.
Le projet devait également conserver une finesse architecturale, établissant un lien historique entre le centre ville classique et la Défense, qui devait être symbole de modernité.
Dans cet esprit le maire de l'époque a fait déclarer sans suite un appel d'offre, qui avait sombré dans le manque d'ampleur architecturale.
Pour répondre à l'aspect cathédrale de l'hôtel de ville, il fallait une autre cathédrale représentative de la ville résidencielle d'aujourd'hui.
On a oublié ce qu'était le vaste terrain dans lequel finissait l'arrière de la mairie. Le quartier, au pied de la colline, rappelait la laideur des constructions d'avant la réhabilitation de la ville.
Il a fallu plus de cinq ans pour faire disparaître ces taudis, véritables défis aux pieds de l'hôtel de ville.
Ce quartier délabré en forme d'une ruine allongée fut acquis sans expropriation, avec le consentement et parfois le contentement des habitants.
La médiathèque ludique et culturelle en construction,comportait deux façades. La première en pierre évoquait la mairie, la seconde en verre évoquait la Défense.
L'ensemble du projet fut présenté aux riverains après une belle exposition, et une belle réunion publique. L'unanimité fut acquise sur la base de modifications utiles.
Au retour de sa longue hospitalisation, le maire élu, démissionaire pour raison provisoire de santé, apprend que la façade en verre a été modifiée pour accrocher, côté République, un verre moins encombré par les structures de soutien.
On ne doit pas se demander, comme le font les socialistes, si le maintien de la façade principale en son état premier aurait pu permettre de construire une chaine d'autres réalisations.
Un équipement en forme de palais ne doit pas être ramené à un style minable pour des raisons minables en la circonstance.
La seule question qui compte c'est l'utilité de la dépense suplémentaire dans le cadre de légalité.
Un avenant de sept millions d'euros, destiné pour l'essentiel à l'amélioration de la façade principale,a été passé le trente mai 2006 par le maire cooptée, désireuse de faire un coup d'éclat personnel.
La qualité du verre nouveau, supérieure certes à celle de l'ancien, ne fera guère mieux apparaître la façade intérieure en pierre, comme on l'a cru, puisque cette façade interne se voit déjà sur les autres côtés du bâtiment, à travers l'ancien verre.
Pour réaliser ces nouvelles prestations énormes, l'autorité municipale a dû ordonner l'arrêt prolongé des travaux. Combien cette décision irréfléchie va t-elle coûter au moment du décompte définitif?
La ville disposera comme l'a voulu l'ancien Maire après une longue consultation, d'un équipement public digne des trente six dernières et glorieuses années.
Tout caprice était inutile et onéreux.
L'amour du pouvoir devient parfois médiocre conseiller.
La Voix