mercredi, mai 31, 2006

Madame le Maire provoque
l'échec de la fête des voisins.
Le froid porte évidemment une grande responsabilité dans l'échec de cette fête.
Mais l'absence d'organisation a été la cause principale de cette déroute.
Les emplacements n'avaient pas été nettement circonscrits. Aucune banderole ne désignait le lieu de rassemblement. Aucune position de repli n'avait été prévue. En raison du froid, en de nombreux endroits, les participants en furent réduits à se réfugier dans la loge du gardien. Rien n'avait été mis en oeuvre pour créer une ambiance cordiale. Pas une note de musique. Pas le moindre entraînement collectif. Pas un chant. Les immeubles étaient là, mais la fête n'était pas là. Elle n'était nulle part.
L'entourage de madame le Maire était absent. Ali Baba était ailleurs, comme les quarantes hôtesses.
Un faux dur, dont le métier serait de garder les enfants de passsage à Paris, d'un prince d'un émirat arabe, aurait été dépéché dans le couloir du bâtiment A de Lorilleux, alors qu'il habite ailleurs. Un garde du corps d'un pays étranger ne devrait pas être conseiller municipal.
De même que faisait mademoiselle Coulon à Pouey alors qu'elle habite rue de Brazza, si ce n'est en qualité d'informateur, hors service.
Madame le Maire avait fait assurer sa protection et celle de son fils,par la police municipale. Un jeu de cache cache a été mis en place. La filature, sans fondement juridique, de la police municipale, avait pour but d'aviser madame le Maire et son fils de l'arrivée de Charles Ceccaldi Raynaud, de manière à éviter les rencontres. Tout l'entourage était au télephone.
Le rôle de la police municipale n'est pas de protéger le Maire contre la colère de la population indignée par la hausse inutile de l'impôt, par les dépenses déguisées de propagande et le gaspillage lié à un avenant irrégulier.
L'entourage spécialisé dans les fêtes onéreuses en Mairie, ne sait pas organiser la fête gratuite hors Mairie.
Malgré le climat de désapointement général, les participants ont su manifester l'amitié entre voisins.
Qu'ils soient tous félicités de s'être déplacés et d'avoir essayé de sauver la fête rendue triste par la faute de la municipalité.
Le Maire des 35 dernnières glorieuses, a pris soin de visiter tous les immeubles en fête. Son passage était porteur d'espoir, de retour à l'esprit de dévouement, de conquête ainsi que de victoire sur la médiocrité.
Malgré tout, La Voix souhaite joie et bonheur à tous.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Les dernières phrases de votre texte sont sur le chemin de la vérité.
Aussi, je souhaite faire partager aux lecteurs de votre site le texte suivant.
J'espère vivement que certaines personnes pourront l'apprécier à sa juste valeur.

Muere lentamente quien no viaja,
quien no lee,
quien no oye música,
quien no encuentra gracia en sí mismo.

Muere lentamente
quien destruye su amor própio,
quien no se deja ayudar.

Muere lentamente
quien se transforma en esclavo del hábito
repitiendo todos los días los mismos trayectos,
quien no cambia de marca,
no se atreve a cambiar el color de su vestimenta
o bien no conversa con quien no conoce.

Muere lentamente
quien evita una pasión y su remolino de emociones,
justamente éstas que regresan el brillo a los ojos
y restauran los corazones destrozados.

Muere lentamente
quien no gira el volante cuando está infeliz con
su trabajo, o su amor,
quien no arriesga lo cierto ni lo incierto para ir
atrás de un sueño
quien no se permite, ni siquiera una vez en su vida,
huir de los consejos sensatos...

¡ Vive hoy !

¡ Arriesga hoy !

¡ Hazlo hoy !

¡ No te dejes morir lentamente !
¡ NO TE IMPIDAS SER FELIZ !

Pablo Neruda Prix Nobel de Littérature 1971

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!

Risque-toi aujourd'hui!

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!

Humilité

31 mai, 2006 21:02  

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