Patrimoine
Joëlle Franchi-Ceccaldi, la fausse notaire, la fausse clerc, la fausse capacitaire, la fausse tout court, comme me l'a dit sa mère, l'été qui a précédé sa mort inattendue, a chargé deux plumitifs : un homme, une femme, conformément aux règles de la parité, d' aborder un nouveau sujet : le patrimoine.
Je n'ai aucune rancune à l'égard des deux subordonnés. L'un d'eux est devenu conseiller municipal par ma volonté, pas par celle d'un autre.
L'inculture et les extravagances de l'autre l'ont désignée pour accéder aux fonctions de conseillère particulière.
Donc Madame le Maire change de sujet. Elle a d'abord imaginé faire croire que mes facultés étaient atteintes. Je suis en pleine possession de mes moyens intellectuels et physiques.
En revanche, elle souffre depuis l'enfance de troubles de la personnalité sans doute mal soignés.
Quand on est habité par la haine, il n'y a plus de limites. Les comportements compulsifs de Joëlle seraient un utile témoignage pour les chercheurs. Ces troubles ont engendré une férocité incompatible avec des fonctions publiques.
Le patrimoine mérite à lui tout seul une tirade en plusieurs phases : "Je n'ai rien à craindre. La peur ne m'a jamais accompagné."
Charles Ceccaldi-Raynaud
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