Sur cette photo du Parisien, Nicolas Sarkozy vient de forcer madame Franchi-Ceccaldi à démissionner de l’Assemblée. Dans les yeux de la démissionnaire, un regard de haine. L’autre, impassible, porte ses préoccupations ailleurs.
Dans le célèbre Who’s Who, madame Joëlle Franchi-Ceccaldi, se distribue, à profusion, des titres qu’elle ne possède pas, qu’elle n’a jamais possédé, qu’elle ne possédera jamais. Elle ment. Plus exactement elle délire, dans un moment de boursouflure du Moi, en forme de paranoïa.
Elle fait écrire qu’elle est notaire. C’est faux, archi faux, totalement faux. Un notaire doit posséder : une licence en droit, une maîtrise et un diplôme d’étude supérieure spécialisé dit DESS. Madame Joëlle Franchi-Ceccaldi ne possède pas le baccalauréat.
Le candidat notaire après son DESS doit effectuer plusieurs années de stage intensif dans une étude. Madame Franchi-Ceccaldi n’a effectué aucun stage, si ce n’est quelques apparitions chez un notaire de Puteaux.
Pour être notaire il faut rédiger et soutenir un mémoire de fin de parcours. Madame Franchi-Ceccaldi, n’a rien rédigé. Elle n'a rien soutenu. Elle ne remplissait pas les conditions pour le faire. Elle n’en possédait pas non plus les capacités.
Enfin pour être notaire, après avoir franchi tout ces obstacles, il faut faire l’objet d’un arrêté de nomination signé par le Garde Des Sceaux. Le nom de madame Franchi-Ceccaldi ne figure évidemment pas au Journal Officiel.
Sur le site de l’Assemblée Nationale, elle se déclare non pas notaire, mais clerc de notaire. Rien de comparable.
Par ailleurs, c’est également archi faux. Madame Franchi-Ceccaldi n’est ni notaire, ni clerc de notaire, pas même troisième clerc.
L’école de Paris du notariat prépare en deux cycles, les clercs et pas les notaires.
On accède à l’école du notariat, suffisamment mal nommée pour créer une confusion, sans concours et sans diplômes, ce qui est justement le cas.
La capacité en droit n’est pas exigée pour rentrer à l’école dite du notariat. Personne ne se souvient que madame Franchi-Ceccaldi ait obtenu ce diplôme, situé au plus bas de la hiérarchie du droit.
Il appartient à l’intéressée de produire le titre de ce diplôme fantôme, dont elle ne fait pas état par prudence, sur le site de l’Assemblée.
Une personne capable de mentir sur elle-même, dans un bottin connu et sérieux, est encore plus capable de mentir sur les autres.
Les cadeaux et les réceptions, y compris celle de la Saint Sylvestre, avec entrée par une porte dérobée, ne peuvent faire oublier que madame le Maire aime le symbole du Cirque.
Elle voudrait pouvoir se dire Docteur en droit, mais ce titre ne figure dans aucun héritage.
La Voix
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