lundi, décembre 17, 2007

Réponse à un sympathique anonyme,

Pourquoi n’ai-je pas assisté au conseil municipal du 13 décembre ?
Je n’étais d’accord sur rien.
En conséquence, j’ai écrit une lettre, au nom de madame Berro et de moi même, pour annoncer que nous votions contre toutes les questions inscrites à l’ordre du jour. Avec une scandaleuse mauvaise foi il n’a pas été donné lecture de cette lettre.
A la faveur d’une avalanche de questions la Mairesse s’était préparée à mettre l’opposition dans l’impossibilité de s’opposer, compte tenu du peu de temps, qui lui est imparti avant d’être interrompue.
La Mairesse a transformé le conseil municipal en chambre d’enregistrement. Parfois elle comprend mal intellectuellement l’objection qui lui est faite ? Il n’y a pas de place pour le dialogue.
Au nom de la population qui m’a élue à 75% j’irai, quand il le faudra, rappeler les trahisons, et confirmer la rupture.
En attendant le temps de l’ouverture de la campagne, j’exprimerais l’indignation générale de la population, candidat ou non, sur mon blog dans les rues et partout.
Vous dites qu’il y avait une possibilité entre madame Jeanne et moi de faire une véritable opposition à la Mairesse. C’est mon vœu.
En ce qui concerne un des moments comiques du conseil, je n’aurais pas eu le temps d’expliquer à madame Jeanne, surprise par la rafale des questions, qu’un piège lui était tendu.
Elle n’a pas eu le temps de voir qu’elle a voté une trahison qui sera exploitée.
Maintenant elle sait pour qu’elle raison subalterne l’intéressé à accompli ce revirement soudain, dont il est coutumier. Il a l’habitude de passer d’un camp à un autre et vice versa.
Dans le cas évoqué, il n’a pas obtenu, pour une de ses relations ,le logement HLM qu’il avait demandé et qu’il allait avoir.
Au même moment son frère et sa sœur faisaient la même demande l’un pour un ami l’autre pour son fils.
On peut mesurer la dose d’idéologie qui guide la vie de ce monsieur, toujours en proie à une palinodie nouvelle, destinée à le sortir de l’obscurité pour un court moment.
Ce nouveau retournement doit produire l’effet contraire de celui qu’en attend sans honte la mairie.
Il faut rassembler toutes les forces vives de la population pour bouter l’intruse hors de la mairie.
Le rassemblement par temps de crise n’exige ni reniement ni ralliement.
Jaurès a déclaré « qu’il faut avec une perpétuelle impossibilité de se confondre, une nécessité perpétuelle de s’unir »
La victoire collective est à ce prix, le temps des nécessités historique.
Charles Ceccaldi-Raynaud