André Desertine
Haut magistrat au grand de cœur
J’ai connu André Desertine au palais de justice voici plus de vingt ans, au temps où je plaidais.
J’ai tout de suite remarqué sa grande culture. J’ai admiré l’étendue de ses connaissances en tout et notament en droit.
Il avait travaillé à la chancellerie dans le même bureau que Simone Weill, quand elle fut ministre. Elle le décora de la médaille de la légion d’honneur. J’étais à ses côtés. Il me saisit la main.
C’est lui qui m’a convaincu de faire construire le palais de la réadaptation, lequel présente l’originalité de réunir toutes formes d’actions en faveur des handicapés. Je crois devoir rappeler ce souvenir.
Je le voyais tous les ans en Corse dans un village de vacance qu’il avait fait construire pour les fonctionnaires du ministère de la justice.
Tous les ans, je prononçais devant les handicapés de son association un discours qu’il voulait bien apprécier.
Il fut frappé d'un grand malheur, lorsqu’il perdit sa femme.
Une femme d’exception aux côtés d'un homme d'exception.
Il vivait pour tout ceux qui souffrent.
Faire reculer la souffrance était l’idéal de Desertine, mon ami, mon compagnon.
Charles Ceccaldi-Raynaud
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