mercredi, avril 23, 2008

Continuer jusqu'à la victoire

Dans son article du 21 avril, le Parisien suggère que le cumul des fonctions conduit à l’échec.
C’est vrai pour les Maires compétents et pour les maires bien élus, par exemple avec 75% des voix au premier tour, comme c’était mon cas. C’est encore plus vrai dans le cas inverse où prés de 70% des inscrits ont rejeté la Maire actuel. Encore faudrait il soustraire plus de mille voix venant de contractuels et des anciens, dont on est allé chercher les procurations à domicile.
Le manque d’union a empêché la victoire. Nous aurions dù gagner, comme à Colombe et à Asnières.
Par ailleurs les nouveaux venus depuis cinq à dix ans ne connaissent pas le passé de Puteaux. Ils voient une ville belle est riche. Ils veulent y vivre. Ils croient qu’il en a toujours été ainsi. Ils ont du mal à imaginer la nébuleuse qu’était Puteaux. On allait de friches en friches. De faubourgs lourds en faubourgs lourds. Mais il y avait une vue panoramique fantastique et merveilleuse sur l’ensemble de Paris, au soleil couchant.

De graves périls peuvent provoquer un saut dans un passé morose, avec de vertigineuses hausses de la fiscalité, et une dégradation complète du paysage
Au cours des 35 ans de métamorphose et d’embellissement, j’ai thésaurisé 228 millions d’euros soit environs un milliard et demi de francs, pour faire face à un renversement probable de tendance. J’aurais pu dépenser cet argent, comme aujourd’hui ,en fêtes permanentes,en falbalas, en fanfreluches, en cirque, en illuminations,en paillettes et en pots.
J’ai été malade en mars 2004. En avril ma fille a pris ma place. J’ai été opéré. On attendait ma mort. C’est la guérison qui est venue. J’ai voulu être un conseiller écouté. J’ai été un imposteur écarté. L’honneur me commandait d’être candidat. Je devais ce témoignage de fidélité à une population qui m’a toujours soutenu.
J’ai fait entrer ma fille au conseil municipal. Elle m’en a chassé. J’ai été mis à pied.
Je ne regrette rien. Je n’emporte rien. Je ne demande rien.
En attendant, toutes les forces qui me restent, même si inévitablement elles seront affectées par les événements, je demeure disponible pour un nouvel élan dans une union efficace de tous les opposants.

Charles Ceccaldi-Raynaud