dimanche, janvier 21, 2007

Les belles années de la S.M.P


À l’origine, l’association dénommée S.M.P a d’abord enseigné la gymnastique artistique : barre fixe, cheval d’arçons, barres parallèles .
Créée il y a 130ans, elle est toujours là.
Le titre de champion de France de cette gymnastique artistique qui suppose de la force et de la résistance fut plusieurs fois ramené à Puteaux,.
Au cours de son long parcours, la S.M.P a rencontré un président de grande qualité : Georges Assou. Pendant un demi-siècle, la S.M.P ce fut lui.
Sur sa route Assou rencontra Charles Ceccadi-Raynaud, dont il devint l’ami fidèle.
Au cours de la première assemblée générale George Assou appelle son ami Charles Ceccaldi-Raynaud : monsieur le Maire. Il ne l’était pas encore. Les athlètes de la S.M.P furent les premiers à dire monsieur le Maire à celui qui allait le rester pendant 35 ans.
Au décès d’Assou, des turbulences sont apparues.
La S.M.P faillit disparaître .Feu Guillaneuf et monsieur Martinez décidèrent avec le Maire de sauver l’association.
Il fut décidé de sortir la S.M.P de ses locaux usés de la rue Auguste Blanche.
Un magnifique gymnase a été construit pour la S.M.P, le long de l’allée Georges Assou, justement, par Charles Ceccaldi-Raynaud.
La gymnastique artistique appelle des gymnastes d’exception. Beaucoup de gens se détournent de cette gymnastique difficile. La danse a pris le relais. Sous l’impulsion de madame Olive Amsellem. Elle fut pour la S.M.P, l’étincelle du destin.


La 130 ième assemblée générale s’est tenue samedi 20 janvier au palais des congrès. En juin, madame Olive Amsellem donnera un grand spectacle au théâtre de Puteaux sur un thème qu’elle choisira. Celui qu’elle imagina sur la défense suscita l’admiration.
Les responsables des cours ont rendus compte de leurs activités et de leurs succès.
Les finances sont gérées avec une rigueur dont d’autres devraient s’inspirer.


Les médailles ont été distribuées en abondance pour récompenser les mérites rapides de nombreux élèves.

Le directeur des sports était absent.
Avec George Assou dans l’au-delà et Charles Ceccaldi -Raynaud dans la salle, il régnait sur l’assemblée générale un halo de nostalgie.


Le discours de madame le Maire, quoique préalablement écrit, fut médiocre, et ne portait aucune émotion. Son garde du corps était affalé sur un fauteuil au premier rang. Elle-même,offrait un sourire crispé.


Mais elle donna une réception dans la salle des conférences de la mairie.
C’est sa spécialité. En année qui précède une échéance, c’est un laissé aller qui étonnera sans doute la commission nationale des comptes de campagne.


Monsieur le commissaire n’était pas présent.
Malgré son article flou sur la diffamation paru dans un organe municipal de propagande en année électorale, il pourrait écrire un cours partiel sur la mission de la commission nationale des comptes de campagne.

Madame le Maire apprendrait la règle. Quand on l’ignore, la règle frappe sur les doigts.


Il ne manque à la S.M.P ni de nombreux talents ni de grands dévouements. Des hommes et des femmes de talent et de dévouement il y en avait beaucoup assis au deuxième rang sur le podium. Ils seraient plus à leur place au premier rang.

Il faut à la S.M.P un nouvel Assou pour un nouvel élan.