mercredi, octobre 18, 2006

La grande ardoise du calcul de nos petits


3% + 1,8% = 4 ,8%


La Mairie paraît avoir du mal à faire ce calcul simple. Peut-être relève-t-il non plus de la maternelle, mais du cours préparatoire, qui correspond au niveau des porte-parole et d’une partie de l’entourage.

Quand le Maire équilibre son budget, il doit savoir quelle est la hausse de la valeur des bases fiscales. Il sait que s’il y a une hausse des valeurs fiscales, elle s’ajoutera à la hausse que décidera le Conseil Municipal, sur proposition du Maire.

Dans le cas qui nous occupe, les bases fiscales ayant été majorées par l’Etat de 1,8%, le Maire savait que s’il augmentait le taux de l’impôt de 3%, le contribuable payerait 4,8%.

Or il n’y avait aucune raison de majorer l’impôt. La Chambre Régionale des Comptes d’Ile-de-France écrit qu’il aurait mieux valu ne pas augmenter. Dans ce cas la hausse supportée par le contribuable aurait été de 1,8% au lieu de 4,8%.

Les deux porte-parole de Madame le Maire, l’un correctement médiocre, l’autre ordurière et pratiquement analphabète, n’ont rien compris à ce mécanisme, pas plus que Madame le Maire, elle aussi en état de fatigue mentale précoce.

Il ne fallait pas augmenter l’impôt. L’ancien Maire l’a écrit. La Chambre des Comptes l’a confirmé. Madame le Maire porte seule la responsabilité de faire payer par tous, les festivités et les festins destinés à quelques uns, dans un esprit de clientélisme et d’achat de suffrage.

Il vaudrait mieux apprendre le métier, plutôt que de se venger sur les fonctionnaires récalcitrants, dont c’est l’honneur que de refuser la servilité imposée, et de s’opposer avec tous ceux qui voient, où l’on va.




La Voix.