samedi, septembre 30, 2006

Sans famille

Selon l’opposition de gauche, lors du conseil municipal du jeudi 26 septembre 2006,avant que je n’entre en séance, madame le Maire aurait répondu :
« j’ai le sens de la famille »
On peut interpréter cette phrase de diverses façons. S'il s’agit des sentiments, le sens de la famille, c’est la caractéristique de notre famille.

S'il s’agit de notre affrontement politique, la phrase n’a plus de sens. Je n’ai jamais eu de désaccord familial ma vie durant.
Cependant je place Puteaux au niveau de ces sentiments, malgré l’importance qu’ils représentent à mes yeux, surtout depuis qu'ont été arrachés à la vie mon fils et mon épouse.

Mon combat reste un combat politique. Bien évidement, si on n’y prend garde, il n’est guère de nature à intégrer l’esprit de famille.

Je suis sans famille
.

Mon combat politique porte sur une cascade de refus:

A l'instar de la population, Je n’ai pas accepté l’avenant de 7 millions d’euros pour changer les vitres de la médiathèque, voté pendant mon hospitalisation, par les lâches, qui me doivent leurs élections.
A l'instar de la population, je n'ai pas accepté une majoration de l'impôt local en 2006, qu'aucune exigence financière ne justifie

A l'instar de la population
, je n'ai pas accepté que les dépenses de festins, de cadeaux, de voyages, de fanfreluches, de falbalas, passent en deux ans de UN million à 3,5 millions d’euros. Cet excès méprisant a pour but inaccessible de tenter de transformer les citoyens, en clientèle servile sans dignité. La population ne s’y trompe jamais.Elle désaprouve.

A l'instar de la population, je n'ai pas accepté la capitulation sans condition et sans combat de la Mairie devant l’Etat qui a fait verser illégalement par la ville 2 millions d’euros à l’EPAD. Un renouvellement est prévu tous les ans.

Un jour il faudra payer les frais de fonctionnement de la Défense. Ce jour là n’est pas légalement arrivé. Alors pourquoi payer avant ? Alors pourquoi payer plus ?

Le temps des investitures pour les élections et ses prébendes alléchantes ne doit pas conduire un Maire, homme ou femme, à sacrifier les intérêts de la population sur l’autel de ses ambitions fugitives. Ces illusions ne sont parfois qu’un mirage trompeur, ou un miroir aux alouettes.

A l'instar de la population je n'ai pas accepté
, que plusieurs employés soient contraints de renier leur vielle amitié pour moi, sous peine de sanctions pour des raisons extra professionnelles, avec la férocité que l’on sait.
A l'instar de la population, je n'ai pas accepté, qu’on ait essayé de faire croire, que la santé allait me fuir.
J’aurais préféré profiter de ma santé revenue et renforcée, plutôt que d’avoir à me dresser, pour empêcher que le Puteaux nouveau, que j’ai construit ne roule aux abîmes.

Dans cet imbroglio momentané, s’en oublier aucun de ceux qui ont marché à mes côtés, aucun de ceux qui m’aiment encore, aucun de ceux qui ont approuvé mes ambitions d’ hier, aucun de ceux qui partagent ma vision de demain,
Je suis la voix qui dit non.

Charles Ceccaldi-Raynaud

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je trouve que vous avez tout a fait raison

02 octobre, 2006 23:28  

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