samedi, septembre 09, 2006

Ils changent notre vie

Changer la vie. L'outrecuidance et le dédain de certains sont une absurdité en-soi.

Vouloir le changement, c'est d'abord comprendre que chacun à son niveau en est l'artisan. La première égalité est donc l'égalité de respect. Chaque citoyen a droit au respect. Quelque soit sa fonction dans la société, il est l'égal des autres par le respect et la dignité qui se dégagent de sa personne.

Pour cette rentrée, évidemment, nous pensons au respect dû aux enseignants. Nicolas SARKOZY a rappelé dans son discours la perte de ce respect. Il était un temps où les élèves se levaient pour saluer leur maître ou professeur à son entrée dans la classe. Temps révolu? Non. Il dépend à chacun de nous d'inculquer ces valeurs de respect républicain à nos enfants.

Nous avons aussi une pensée particulière pour les artisans. La rentrée c'est aussi le temps des "réparations", porter ses souliers chez le cordonnier, ses vêtements à la blanchisserie...que serait notre quotidien sans l'apport de ces artisans? Par leur volonté ils changent la vie.

Chacun à son niveau est détenteur de ce pouvoir : Changer la vie.
Le changement ce n'est pas un bloc qui émane des hautes strates à l'exclusive des autres. Le changement, c'est une agrégation de volontés individuelles.

Le respect, c'est la valeur fondatrice de la République. Comprendre l'égalité comme la condition essentielle de la cohésion sociale, c'est reconnaître à chaque travailleur, le même respect, quelque soit sa fontion.

Pour conclure, un extrait de cette chanson si noble de Jean-Jacques GOLDMAN : il changeait la vie.

"C'était un cordonnier,
sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a échappé
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter
Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie

C'était un professeur, un simple professeur
Qui pensait que savoir était un grand trésor
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire
Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie"

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

bravo, La persévérance est plus forte que le fer:la ténacité peut transformer une barre de fer en une aiguille.courage,La patience est une sage conseillère; le plus sage est celui qui sait voir à long terme et fait confiance au travail en équipe.Nous sommes nombreux avec vous des amis dans l'ombres.

13 septembre, 2006 17:18  

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