mardi, septembre 05, 2006

Mise au point

Importante nuance

nous republions cet article en date du 11 juillet dernier. Monsieur Ceccaldi-Raynaud n'a jamais tenu de propos homophobe envers quiconque.
Par ailleurs nous trouvons que certains commentaires pourtant modérés sur le blog de Monsieur Grébert, qualifiant Monsieur Jean-Luc ROMERO dont nul ne peut nier la noblesse du combat politique d' "homo de service de l'UMP" vraiment vils et indignes.

Prescrire la prise de photo d'enfants sans l'autorisation des parents, c'est tenter de préserver ces enfants, non pas tant d'un photographe qui peut simplement vouloir au plan artistique immortaliser l'innocence et la fraîcheur d'un sourire, que d'une diffusion sur internet, les exposant aux regards d'inconnus, dont les visées sont précisément inconnues.

Cette interdiction ne traduit aucun sentiment homophobe, Monsieur Ceccaldi, ne l'est pas. Il exprime cependant ses regrets à ceux qui ont pu lui prêter des sentiments qu'il n'a pas.Fervent défenseur des libertés individuelles, dans la lignée du Gaullisme, de l'humanisme et du Parti Radical premier défenseur de Dreyfus, il a simplement voulu assurer la liberté d'enfants, en évitant que soient prises des photos susceptibles d'être mise à la vue de tous, sur internet.

Il a d'ailleurs projeté de faire une proposition de loi afférente lorsqu'il fut Sénateur. Cette proposition de loi aurait prévu un accord écrit des parents pour toute prise et diffusion de photo de leur enfant. Son état de santé à l'époque, avant son total rétablissement, l'a empêché de conduire à bonne fin son projet visant simplement à protéger l'image des enfants par l'accord spécifié et obligatoire de leurs parents.

La liberté d'expression est facilitée par ce formidable média qu'est l'internet. Mais la liberté des personnes ne jouissant pas de leur capacité décisionnelle, à savoir les enfants, doit être préservée des regards de ceux dont les visées sont inconnues. Demander l'accord écrit des parents semble donc un préalable juste. Ils doivent savoir à quoi est destinée l'image de leur enfant. Le cas échéant ils doivent pouvoir s'y opposer.