samedi, juin 10, 2006

Explications pour demeurés politiques
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Le père d'une employée municipale, monsieur Lambillotte, et un employé de l'imprimerie municipale, monsieur "Wassilia" sont demeurés un temps silencieux.
Madame la directrice de cabinet, avec son sourire crispé, sa férocité et sa nullité, le tout à l'image de sa patronne en titre, a dû les activer.
Du coup, ils ont rédigé en hate, sur les mêmes sujets, chacun un article, à peu près identique à l'autre.
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.Le premier sujet abordé traite de l'absence de trois élus socialistes, lors du vote du budget communal. Les deux internautes, sur injonction, se sont noyés dans la même confusion tourbillonante.
En la matière, il demeure essentiel et nécessaire de distinguer l'insignifiance ridicule de l'absence elle-même et l'importance de sa signification politique. Cette distinction fondamentale a échappé aux deux plumitifs de circontance. Circonstanciés, leurs écrits sont circonscrits par leur médiocrité.
La voix réaffirme que cette absence n'a aucune importance numérique, puisque l'éventuelle présence des 5 élus socialistes, n'aurait pas permis de faire rejeter le budget. Tout simplet du village internet comprend cette conclusion irréfutable.
En revanche la signification politique de l'absence honteuse d'un opposant le jour du vote du budget sans procuration préalable, s'apparente à une désertion. Le plus inculte des incultes comprend cette différence de nature et de degré.
Le deuxième thème de la critique porte sur la médiathèque.
Les deux affidés croient trouver une autre contradiction sur le coût de la transformation de la façade principale. Madame le Maire et son entourage ont laissé entendre au conseil municipal et sans doute au Prefet, que ces travaux ne coûtaient que 200 000 euros. C'est le chiffre qui a été naturellement repris par tout le monde. Or ce chiffre est trompeur et mensonger.
L'avenant en question s'élève a 7 millions d'euros, divisés en deux parties de 3,5 millions. La destination de chacune de ces deux sommes n'est pas donnée. On sait seulement que le tout est destiné à la médiathèque.
L'autorisation de programme est passée de 21 à 25 millions d'euros. Toutes les dépenses ne sont encore ni connues ni évaluées, notamment la longue interruption des travaux ordonnée, si imprudement, par madame le Maire.
On pouvait approuver, pour l'embellisement pourtant contestable d'une façade de la médiathèque, une dépense de 200 000 euros. On ne peut approuver un dépassement de trois millions et demi d'euros, encore moins de sept millions..
Qui peut accepter une dérive aussi dangereuse? La population, toutes tendances confondues, ne peut que désavouer une gestion à gros risques, conduite au gré des caprices de madame le Maire et de sa directrice, chacune en transit.
Messieurs Lambillote et "Wassilia", tous les deux à la merci de la Mairie, ont bien fait de rappeler, sans le vouloir, une incohérence périlleuse, qui discrédite à jamais la municipalité.
Quand on est nul, et qu'on agit seulement par petit calcul, ou euphorisé par quelque boisson, il arrive qu'on favorise involontairement l'adversaire.
Merci à vous.
La Voix