Dès l'année qui précède l'élection
Publications et festivités entrent dans les comptes de campagne
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Les publications municipales possèdent toutes un aspect électoral prédominant. Le Puteaux infos, l'infoscope, la saison culturelle, le programme sportif et toutes les autres publications en grand nombre, n'ont qu'une mission cacher l'inconsistance de madame le Maire et la nullité de son entourage le plus proche, sous une pluie de louanges trompeuses, et de compliments mensongers.
Certes, l'information conserve ses droits. Mais l'information ne peut en permanence s'assimiler à la désinformation, en cachant les fautes, ou en les rejetant sur d'autres, en ventant ce qui d'évidence est mauvais, ou en s'attribuant des mérites qui reviennent à d'autres.
Madame le Maire n'écrit rien. D'autres plus ou moins médiocres écrivent pour elle, sous son nom.
De même les goûters, les banquets, les repas quasi quotidiens dans la grande salle à manger du Maire, les distributions de cadeaux, les paillettes, les fanfreluches, toute cette débauche d'agitation exagérée, amplifiée, démesurée représente une forme plus oppressive de propagande.
Certes par des fêtes et des céremonies empreintes de simplicité, il faut développer le sentiment de même appartenance, ce que font au niveau de leurs moyens toutes les mairies de France.
Cependant quand on croit qu'un invité représente une voix et surtout, quand, par maladresse, on le lui fait sentir, ce n'est plus un lien que l'on veut établir, c'est une corde que l'on cherche à nouer.
Mais le peuple possède une intelligence souvent supérieure à celle dont disposent certains de ceux qui le dirigent, parfois par accident ou par une étincelle du hasard.
Aux regards trompeurs, aux visages embarassés, aux mains molles ou rétives, aux vêtements tape à l'oeil et onéreux, le bon peuple distingue tout de suite si on lui donne par amour ou par petit calcul personnel.
Entre l'amour de soi et l'amour des autres, il y a une petite nuance, une légère différence, une lointaine raisonance, que l'invité ressent tout de suite. Il sait qu'on lui joue la comédie et le courant ne passe pas.
Attention! A la fin de l'année les dépenses de propagande ,dissimulées sous un pretexte fallacieux même bien aménagé, rentrent dans les comptes de campagne.
Au temps des 35 glorieuses il n'y avait plus aucune festivité d'aucune sorte pendant l'année qui précédait l'élection.
Les fonctionnaires ne doivent pas participer à l'infraction. Un ordre ne s'applique pas lorsque il est illégal.
La population doit exercer sa surveillance irremplacable sur le respect de la légalité.
La Voix
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