mercredi, décembre 19, 2007

NON AUX ZAC
ZAC ZONE D’AMENAGEMENT CONCERTE
VALPAR – IMMO PRESSENSE

La Ville capitule devant le promoteur et décide sans débat.
La population ignore tout.
Encore une ZAC encore un promoteur



Dans le processus d’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU) entrepris en 2002, en application de la loi, le Maire de l’époque a évoqué avec E.D.F, les prémisses d’un plan d’aménagement et de développement durable, en vue d’un grand débat avec la population.

L’édification d’un nouveau quartier, le long du fleuve et face à Paris, à la limite de Suresnes, est une idée dont l’ancien Maire voulait fixer les objectifs avec la population.

Les terrains situés dans un espace appelé « Pressensé » sont classés en zone industrielle. Une modification partielle du P.O.S suffit à rendre ces terrains constructibles, mais il faut les acquérir avant.

Depuis quatre ans le P.L.U. demeure en panne. Cependant après des discussions avec E.D.F, Madame le Maire a engagé des négociations avec Bouygues, puis avec un autre promoteur, nommé « VALPAR-IMMO » en vue de la création d’une ZAC et de l’élaboration d’une convention d’aménagement définitive.

L’aménageur va pouvoir construire des logements privés à prix élevé, et des villas à un prix supérieur.

Par un semblant de contrepartie l’aménageur cèdera les terrains nécessaires à la réalisation d’un équipement scolaire de 2 500m² pour 1 500 000,00 €uros payés par la Commune.

Il ne participera que pour 1 676 939 €uros à la construction des équipements publics et pour 1 056 250,00 €uros à la réalisation d’un square public, surtout utile pour valoriser ses constructions.

Ces cessions en paiement sont interdites par la loi.

La Ville renonce au versement pour dépassement du plafond légal de densité. Elle renonce aussi paiement de la taxe locale d’équipements.

Le projet de convention assure la sécurité du promoteur.

La Commune renonce au pouvoir de résiliation. Elle pourra effectuer un rachat mais après versement d’une indemnité, qui n’est pas fixée, et qui dépendra de la volonté de l’aménageur.

Les bureaux voulus par E.D.F sont déjà construits. La démolition de la halle industrielle, qui faisait figure de symbole de l’ère industrielle a été détruite, au lieu d’être réhabilitée. c'est une atteinte grave à l'environement et un défit à l'Histoire.

. L’enquête publique a suscité l’intérêt habituel pour cette mascarade. Le registre d’enquête fait état de deux commentaires.
Les opposants de toutes opinions doivent refuser ce coup de force voté par le conseil municipal en 79 questions fugitives, moyenne par question, 1minute et 65 secondes.
Ils doivent tous exiger l’appel à la concurrence.
Ils doivent tous appeler la population à la vigilance, face aux élucubrations des névrosés.
La Voix