Remonter des abimes
Les personnes, qui ont été écartées de la liste des candidats aux élections municipales, à l’heure des échéances successives, savent qu’elles ne l’ont pas été pour incompétence.
Tous, et toutes, étaient brillants, intelligents et cultivés, même s’ils n’avaient pas tous encore l’expérience de la décision.
Si j’avais installé l’un d’eux ou l’une d’elles, dans la fonction locale suprême, aucun, ni aucune, n’aurait eu l’idée de m’écarter, aussitôt en place, comme je l’ai été brutalement.
En même temps que j’accomplissais une tache énorme au service de la Ville et de chacun, je préparais l'ainé de mes petits-fils aux éventualités de l’avenir.
J’avais confié à Madame le Maire, désœuvrée, les postes qui conviennent aux seconds, et encore quand ils sont soutenus par des liens indissolubles, qu’ils n’hésitent pas à briser sur l’autel de la médiocrité de leurs sentiments.
Je suis tombé malade trop tôt. J’ai retrouvé toutes mes forces trop tard.
On peut voir aujourd’hui l’étendue des dégâts.
La situation exige l’union dans l’urgence, de toutes les forces de progrès au-delà des investitures collectives et des préférences individuelles.
Les embarras du renouveau de la Défense, les impératifs du grand Paris, les dépenses sans limite, les risques qui pèsent sur les recettes supposent une équipe hétérogène d’hommes et de femmes, qui ne capitulent pas.
Les abondons n’ont pas manqués depuis 2004. Il faut des résistants de tous horizons.
Charles Ceccaldi-Raynaud.
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