Succession provisoire
Charles Ceccaldi-Raynaud a administré la ville pendant 35 ans. Il a mis fin à l'époque des friches industrielles du temps des socialistes. Ils attendaient en vain le retour des usines. Puteaux se couvrait de friches. Charles Ceccaldi-Raynaud a fait prendre le grand tournant résidentiel.
Voici deux ans, il s'est senti malade. Les médecins étaient péssimistes. Il a vaincu la maladie, comme il a vaincu les socialistes.
Dans l'ignorance de l'avenir, il a fait désigner sa fille pour le remplacer. Tout le conseil avait été élu en 2001, avec 75% des suffrages. Il avait laissé le soin à sa fille de choisir les conseillers. Ils ont oubliés qui les a fait élire. Ils ont montré leur dévalorisation morale.
La confrontation qui oppose Charles Ceccaldi-Raynaud à sa fille plonge ses racines dans les profondeurs de conceptions différentes.
On n'achète pas la dignité des gens avec des friandises ( 2 millions d'euros de plus). On ne dépense pas 7 millions d'euros suplémentaires pour modifier la façade de la médiathèque, à la faveur d'un contrat irrégulier.
Les motifs du désaccord ne concernent pas des questions de personnes, et de paillettes, mais des questions de fond. Charles Ceccaldi-Raynaud a considéré comme inutile la majoration de 4,8% de l'impôt.
Les socialistes croient à une guerre intestine, qui les ramenerait aux commandes. Illusion ridicule. Puteaux a connu le désastre de leur gestion catastrophique. Puteaux n'acceptera jamais de prendre un risque de cet ampleur, qui signifierait l'effondrement de la ville. Il y a peut être une guerre, mais les socialistes atypiques de Puteaux, ne trouveront jamais le chemin pour s'y emplacer. Puteaux ne veut pas d'eux. Puteaux a déja payé leur passage au prix fort.
La Voix
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