jeudi, janvier 31, 2008

Médiathèque : décompte définitif S.V.P
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Il a fallu plusieurs années pour acquérir les terrains d’assiette de la médiathèque. Ils ont été achetés sans expropriation, en dessous de l’estimation des domaines.
Madame le Maire n’a jamais fait l’addition de cette acquisition.
Ce vaste terrain en face de la mairie était un îlot important de vétusté et d’insalubrité.
Le projet de la médiathèque a été discuté avec les riverains au cours d’une réunion publique que j’ai présidée. A leur demande le dernier étage a été supprimé. A mon initiative le caractère linéaire du bâtiment a été rompu par une trouée enjolivée par des arcades.


Madame le nouveau Maire est arrivée. Je sortais de l’hôpital en attendant d’y retourner.
Mon état de santé m’a laissé convaincre de céder la place que le peuple m’avait donnée.
Madame le Maire a passé un avenant pour changer le verre de la façade de la médiathèque.
Ce verre a provoqué un enlaidissement parce qu’il fait apparaître des forêts de tirants stabilisateurs.
Avec les variations de prix, l’avenant coûtera 9 millions d’euros environ. Le coût prévisionnel augmente de plus de 30%. L’avenant est donc irrégulier.
Monsieur le Préfet a écrit a madame le Maire une lettre sur cette irrégularité. Le Préfet a été muté pour un avancement, deux jours avant l’expiration des délais de recours.
Un nouveau permis de construire a été voté par le conseil municipal pour changer le verre VEC en VEA.
J’ai introduit un recours devant le tribunal administratif.
Madame le Maire paye sur les crédits de la ville un avocat au Conseil d’Etat aux honoraires évidemment élevés.
Moi j’écris, seul, les mémoires et les réponses.
Le chantier a été arrêté pendant plus d’un an. De telles interruptions coûtent très cher.
Le conseil municipal se réunit demain. Le décompte définitif de la médiathèque n’est pas à l’ordre du jour. Il est caché aux élus.
Madame le Maire a versé une subvention aux pompiers. Mais les pompiers ne se laissent pas détourner avec une subvention, comme certaines personnes avec un séjour à la Clusaz.
La qualité de la gestion financière de la ville, à mon époque, a été soulignée par la revue Challenge.
Madame le Maire a essayé de s’attribuer les félicitations qui m’étaient adressées, comme elle s’est conférée, d’elle-même, le titre de notaire qu’elle ne possède pas.
Non seulement la médiathèque n’est pas conforme aux règles de sécurité incendie, mais encore le tournant qui conduit vers la rue Montaigne n’est pas conforme aux règlements de voirie.
Excusez du peu.
Charles Ceccaldi-Raynaud