vendredi, décembre 08, 2006

L’affaire de l’Eglise évangélique : pas très angélique

L’acquisition par la ville de l’immeuble de l’église évangélique prouve l’incompétence totale de madame le Maire Intérimaire.

Une agence immobilière, mandatée par le pasteur de l’église évangélique, lui-même mandaté par lui-même, a fait part à la ville le 22 juin 2006 que l’église vendait son immeuble situé 32 rue Charles Lorilleux.

Madame le Maire intérimaire, a décidé de préempter, décision du 29 août 2006, à un prix conforme. Les documents soumis aux élus municipaux le 27 novembre 2006 ne font aucune référence à l’avis des domaines.

L’affaire rappelle un peu la maison Koubi, acquise par la ville, alors que totalement inadaptée à l’objectif.

Le conseil municipal a été trompé par un rapport indiquant que la préemption n’a fait l’objet d’aucun recours.

Madame le Maire Intérimaire, mentait.

Comme le montre sa lettre à l’avocat des évangélistes le 29 juin 2006, en réponse à la lettre de leur avocat du 22 juin, où elle reconnaît les contestations de la majorité des paroissiens.

Une manifestation des paroissiens a eu lieu le 16 novembre devant l’église rue Lorilleux.
Le juge des référés a été saisi par les paroissiens.

Malgré ces informations, en contradiction avec le dossier, la ville a continué de faire fausse route.

Non seulement elle achète sans l’avis des domaines, mais sans s’assurer du mandat du vendeur.

Le juge des référés vient de décider que le vendeur n’avait pas la capacité de vendre. En conséquence, la ville n’avait pas la capacité d’acheter à un faux propriétaire soutenu par une agence immobilière.

Maintenant il faut restituer, se faire rembourser et payer les dommages de l’inexpérience. Les putéoliens paieront ce faux pas gigantesque. Ce n’est pas du travail très propre, c’est le résultat d’une INCOMPETENCE totale.

Puteaux mérite mieux qu’un Maire Intérimaire dépourvue de connaissances et sans capacité de réflexion.

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bonsoir,

Maintenant que la situation est claire, quelles sont les demarches pour annuler cette décision minicipale sans tarder ? est-ce que la mairie peut casser la vente ? faut-il aller devant le juge ?

Est-ce une faute administrative ou juste un manque de compétence ?

Luc M.

15 décembre, 2006 02:09  
Anonymous Anonyme said...

Bonsoir,

Avant tout, remercions Madame le Maire d’avoir bien voulu nous autoriser à rester dans les locaux et d’ainsi nous permettre d’y célébrer nos cultes.
Pourtant notre problème reste entier, il n’y a pas eu d’Assemblée Générale mais les locaux ont été achetés par la mairie. Nous ne sommes plus les propriétaires de ce qui nous appartient. Pouvez-vous imaginer que VOTRE habitation, payée à la sueur de votre front, ne soit plus votre parce quelqu’un l’a vendu à votre insu ?
Madame le Maire, il est évident que vous avez été bernée dans cette affaire. Pourquoi, dès lors, ne pas renoncer à cet achat et nous restituer ce qui n’a jamais cessé de nous appartenir.
Un tel geste montrerait votre attachement aux vraies valeurs républicaines, au respect des individus et de leur possession.
Madame le Maire, vous réfugier derrière une procédure qui semble avoir suivi un déroulement légal, ne vous donne pas une légitimité morale à cet achat.
Renoncer à l’acquisition de notre église, ce n’est pas admettre une erreur mais simplement reconnaitre qu’il est préférable de se montrer sage.
Une telle attitude vous permettra de vous réconcilier avec une large partie de vos électeurs.
J’espère de tout cœur que vous écouterez la voie de la raison.

Cordialement,
Philippe Demenais.

17 décembre, 2006 23:47  
Anonymous Anonyme said...

on est étonné de cette acquisition irrégulière dans des conditions de grand désordre administratif et d'ignorance juridique.Acquérir un lieu de culte ce n'est pas déja en soi la voie de la raison

18 décembre, 2006 12:14  

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